Les Deux Ménétriers Songtext
von Édith Piaf
Les Deux Ménétriers Songtext
Sur les noirs chevaux sans mors
Sans selle et sans étriers
Par le royaume des morts
Vont deux blancs ménétriers
Ils vont un galop d′enfer
Tout en raclant leur crincrin
Avec des archets de fer
Ayant des cheveux pour crin
Au fracas des durs sabots
Au rire des violons
Les morts sortent des tombeaux
Dansons et cabriolons
Et les trépassés joyeux
Suivent par bonds et soufflant
Avec une flamme aux yeux
Rouge dans leurs crânes blancs
Et les blancs ménétriers
Sur leur noirs chevaux sans mors
Font halte et voici qu'aux morts
Parlent les ménétriers
Le premier dit, d′une voix
Sonnant comme un tympanon
"Voulez-vous vivre deux fois?
Venez, la vie est mon nom"
Et tous, même les plus gueux
Qui de rien n'avaient joui
Tous, dans un élan fougueux
Les morts ont répondu, "Ouiiiii"
Alors l'autre, d′une voix
Qui soupirait comme un cor
Leur dit, "Pour vivre deux fois
Il vous faut aimer encore
Aimez donc, Enlacez-vous
Venez, l′amour est mon nom"
Mais tous, même les plus fous
Les morts ont répondu, "Nooon"
Et de leurs doigts décharnés
Montrant leurs cœurs en lambeaux
Avec des cris de damnés
Sont rentrés dans leurs tombeaux
Et les blancs ménétriers
Sur leurs noirs chevaux sans mors
Sans selle et sans étriers
Ont laissé dormir les morts
Sans selle et sans étriers
Par le royaume des morts
Vont deux blancs ménétriers
Ils vont un galop d′enfer
Tout en raclant leur crincrin
Avec des archets de fer
Ayant des cheveux pour crin
Au fracas des durs sabots
Au rire des violons
Les morts sortent des tombeaux
Dansons et cabriolons
Et les trépassés joyeux
Suivent par bonds et soufflant
Avec une flamme aux yeux
Rouge dans leurs crânes blancs
Et les blancs ménétriers
Sur leur noirs chevaux sans mors
Font halte et voici qu'aux morts
Parlent les ménétriers
Le premier dit, d′une voix
Sonnant comme un tympanon
"Voulez-vous vivre deux fois?
Venez, la vie est mon nom"
Et tous, même les plus gueux
Qui de rien n'avaient joui
Tous, dans un élan fougueux
Les morts ont répondu, "Ouiiiii"
Alors l'autre, d′une voix
Qui soupirait comme un cor
Leur dit, "Pour vivre deux fois
Il vous faut aimer encore
Aimez donc, Enlacez-vous
Venez, l′amour est mon nom"
Mais tous, même les plus fous
Les morts ont répondu, "Nooon"
Et de leurs doigts décharnés
Montrant leurs cœurs en lambeaux
Avec des cris de damnés
Sont rentrés dans leurs tombeaux
Et les blancs ménétriers
Sur leurs noirs chevaux sans mors
Sans selle et sans étriers
Ont laissé dormir les morts
Writer(s): Jean Richepin, Lucien Durand Lyrics powered by www.musixmatch.com