J’avions reçu commandement Songtext
von Yves Montand
J’avions reçu commandement Songtext
J′avions reçu commandement de partir pour la guerre
Je ne me soucions point pourtant d'abandonner notre mère
Pourtant l′a ben fallu, j'ai pris mon sac et je suis venu
Pourtant l'a ben fallu, j′ai pris mon sac et je suis venu
Y m′ont donné un grand fusil, une sabre, une gibecière
Une grande capote, un grand habit pendant jusqu'au derrière
Et fallait se tenir drait, aussi drait qu′un pic un piquet
Et fallait se tenir drait, aussi drait qu'un pic un piquet
Y′en avait sûr leurs chevaux qui faisaient bien deux mètres
Avec deux ou trois plus de zoziaux plantés dessus leur tête
Et des poils d'ardillon, tout alentour de leurs talons
Et des poils d′ardillon, tout alentour de leurs talons
Y m'ont placé en faction devant une citadelle
Ceux qui ne connaissions point mon nom m'appelions sentinelle
À chaque chat qui passait, fallait crier quou que chi, quou que chai
À chaque chat qui passait, fallait crier quou que chi, quou que chai
Y m′ont mené dans un grand champ, qu′appelions champ de bataille
On s'étripait, on s′épaulait, c'était pis que de la volaille
Ma foi, la peur m′a pris, j'ai pris mon sac et je suis parti
Ma foi, la peur m′a pris, j'ai pris mon sac et me voici
Je ne me soucions point pourtant d'abandonner notre mère
Pourtant l′a ben fallu, j'ai pris mon sac et je suis venu
Pourtant l'a ben fallu, j′ai pris mon sac et je suis venu
Y m′ont donné un grand fusil, une sabre, une gibecière
Une grande capote, un grand habit pendant jusqu'au derrière
Et fallait se tenir drait, aussi drait qu′un pic un piquet
Et fallait se tenir drait, aussi drait qu'un pic un piquet
Y′en avait sûr leurs chevaux qui faisaient bien deux mètres
Avec deux ou trois plus de zoziaux plantés dessus leur tête
Et des poils d'ardillon, tout alentour de leurs talons
Et des poils d′ardillon, tout alentour de leurs talons
Y m'ont placé en faction devant une citadelle
Ceux qui ne connaissions point mon nom m'appelions sentinelle
À chaque chat qui passait, fallait crier quou que chi, quou que chai
À chaque chat qui passait, fallait crier quou que chi, quou que chai
Y m′ont mené dans un grand champ, qu′appelions champ de bataille
On s'étripait, on s′épaulait, c'était pis que de la volaille
Ma foi, la peur m′a pris, j'ai pris mon sac et je suis parti
Ma foi, la peur m′a pris, j'ai pris mon sac et me voici
Writer(s): Castella Maurice Lyrics powered by www.musixmatch.com