Si j’étais Songtext
von Michel Sardou
Si j’étais Songtext
(Pierre Billon/Jacques Revaux/Michel Sardou)
Et si j′étais bizarre, comment dire... asexué
Un peu comme un roseau qu'on aurait déplanté
Et puis qu′on aurait mis tout au fond d'un jardin
Avec de vieux outils, près de la niche au chien
Si j'avais le teint clair et la peau transparente
Et de grands yeux ouverts et qui jamais ne mentent
Des dents de magazine et des lèvres de marbre
Des prénoms masculines et presque pas de barbe
Et si j′aimais les femmes juste par couverture
Non pas celles du lit, celles qui couvrent l′armure
Qu'il me faut pour survivre aux journaux racontars,
À tous ceux qui n′croient pas que lorsque vient le soir
J'n′ai jamais eu besoin pour dormir d'autre chose
Que du corps bois de rose de ma première guitare.
Et si j′étais violence, comment dire... cuir métal
Le rêve en fer de lance, le cœur tatoué de balles
Un sang qu'on ne peut plus maintenir dans ses veines
Un bouillon malfaisant plus pollué que la Seine
Et si j'étais sournois au point que les méchants
Me parlent à demi-voix et m′écoutent en tremblant
Et si je jouais l′ami pour étouffer, meurtrir
Si je jouais le gentil juste pour me faire rire
Si derrière mes lunettes, j'avais peur de vous voir
Si j′avais dans la tête comme un grand drapeau noir
Une envie d'être seul, sans femme et sans enfant
Si je changeais ma gueule, si j′avais du talent
J'n′aurais pas eu besoin, pour les mots que j'ai dits
De vos faux coups de mains, de vos points sur mes i.
Et si j'étais timide, comment dire... emprunté
Un oiseau dans le vide, un robot débranché
Et si j′n′étais au fond, après tout c'que j′ai dit
Qu'un soldat de carton qui n′a pas d'ennemi
J′n'aurai pas eu besoin, pour chanter mes chansons
De vos cœurs sur mes mains, de vos yeux sur mon front.
Et si j′étais bizarre, comment dire... asexué
Un peu comme un roseau qu'on aurait déplanté
Et puis qu′on aurait mis tout au fond d'un jardin
Avec de vieux outils, près de la niche au chien
Si j'avais le teint clair et la peau transparente
Et de grands yeux ouverts et qui jamais ne mentent
Des dents de magazine et des lèvres de marbre
Des prénoms masculines et presque pas de barbe
Et si j′aimais les femmes juste par couverture
Non pas celles du lit, celles qui couvrent l′armure
Qu'il me faut pour survivre aux journaux racontars,
À tous ceux qui n′croient pas que lorsque vient le soir
J'n′ai jamais eu besoin pour dormir d'autre chose
Que du corps bois de rose de ma première guitare.
Et si j′étais violence, comment dire... cuir métal
Le rêve en fer de lance, le cœur tatoué de balles
Un sang qu'on ne peut plus maintenir dans ses veines
Un bouillon malfaisant plus pollué que la Seine
Et si j'étais sournois au point que les méchants
Me parlent à demi-voix et m′écoutent en tremblant
Et si je jouais l′ami pour étouffer, meurtrir
Si je jouais le gentil juste pour me faire rire
Si derrière mes lunettes, j'avais peur de vous voir
Si j′avais dans la tête comme un grand drapeau noir
Une envie d'être seul, sans femme et sans enfant
Si je changeais ma gueule, si j′avais du talent
J'n′aurais pas eu besoin, pour les mots que j'ai dits
De vos faux coups de mains, de vos points sur mes i.
Et si j'étais timide, comment dire... emprunté
Un oiseau dans le vide, un robot débranché
Et si j′n′étais au fond, après tout c'que j′ai dit
Qu'un soldat de carton qui n′a pas d'ennemi
J′n'aurai pas eu besoin, pour chanter mes chansons
De vos cœurs sur mes mains, de vos yeux sur mon front.
Writer(s): Michel Charles Sardou, Pierre Jean Maurice Billon, Jacques Abel Jules Revaud Lyrics powered by www.musixmatch.com