Le Diable (Ça va !) Songtext
von Jacques Brel
Le Diable (Ça va !) Songtext
Un jour, un jour le Diable vint sur terre
Un jour le Diable vint sur terre
Pour surveiller ses intérêts
Il a tout vu le Diable
Il a tout entendu
Et après avoir tout vu
Après avoir tout entendu
Il est retourné chez lui, là-bas
Et là-bas on avait fait un grand banquet
À la fin du banquet, il s′est levé le Diable
Il a prononcé un discours
Ça va
Il y a toujours un peu partout
Des feux illuminant la terre, ça va
Les hommes s'amusent comme des fous
Aux dangereux jeux de la guerre, ça va
Les trains déraillent avec fracas
Parce que des gars plein d′idéal
Mettent des bombes sur les voies
Ça fait des morts originales
Ça fait des morts sans confession
Des confessions sans rémission, ça va
Rien ne se vend mais tout s'achète
L'honneur et même la sainteté, ça va
Les États se muent en cachette
En anonymes sociétés, ça va
Les grands s′arrachent les dollars
Venus du pays des enfants
L′Europe répète l'Avare
Dans un décor de 1900
Ça fait des morts d′inanition
Et l'inanition des nations, ça va
Les hommes ils en ont tant vu
Que leurs yeux sont devenus gris, ça va
Et l′on ne chante même plus
Dans toutes les rues de Paris, ça va
On traite les braves de fous
Et les poètes de nigauds
Mais dans les journaux de partout
Tous les salauds ont leur photo
Ça fait mal aux honnêtes gens
Et rire les malhonnêtes gens
Ça va, ça va, ça va, ça va
Un jour le Diable vint sur terre
Pour surveiller ses intérêts
Il a tout vu le Diable
Il a tout entendu
Et après avoir tout vu
Après avoir tout entendu
Il est retourné chez lui, là-bas
Et là-bas on avait fait un grand banquet
À la fin du banquet, il s′est levé le Diable
Il a prononcé un discours
Ça va
Il y a toujours un peu partout
Des feux illuminant la terre, ça va
Les hommes s'amusent comme des fous
Aux dangereux jeux de la guerre, ça va
Les trains déraillent avec fracas
Parce que des gars plein d′idéal
Mettent des bombes sur les voies
Ça fait des morts originales
Ça fait des morts sans confession
Des confessions sans rémission, ça va
Rien ne se vend mais tout s'achète
L'honneur et même la sainteté, ça va
Les États se muent en cachette
En anonymes sociétés, ça va
Les grands s′arrachent les dollars
Venus du pays des enfants
L′Europe répète l'Avare
Dans un décor de 1900
Ça fait des morts d′inanition
Et l'inanition des nations, ça va
Les hommes ils en ont tant vu
Que leurs yeux sont devenus gris, ça va
Et l′on ne chante même plus
Dans toutes les rues de Paris, ça va
On traite les braves de fous
Et les poètes de nigauds
Mais dans les journaux de partout
Tous les salauds ont leur photo
Ça fait mal aux honnêtes gens
Et rire les malhonnêtes gens
Ça va, ça va, ça va, ça va
Writer(s): Jacques Romain G. Brel Lyrics powered by www.musixmatch.com