Les Chiens loups Songtext
von Charles Trenet
Les Chiens loups Songtext
Les chiens-loups
Y′a des chiens-loups dans les coins noirs
Ils sont tous fous quand vient le soir
Leurs yeux scintillent dans la nuit
Quand tous les chats sont gris
Ils sont heureux quand il fait froid
Quand la neige bleue blanchit le toit
Quand le vent qui siffle dehors
Les fait hurler à la mort
Des traquenards sont organisés
Bien des chasses-croisés
Car les chiens cachés dans leur coins
Font croire après qu'ils sont loin
Ils ont des larmes de crocodile
Et des armes bien plus subtiles
Quand ils rôdent poil à l′envers
Les grands chiens-loups de l'hiver.
Je ne sors plus après dix heures
Car c'est l′heure où parfois on meurt
Qu′on s'appelle Firmin, Jacques ou Georges
Ils vous sautent à la gorge
L′an dernier ils ont dévoré
Un meunier du nom de Sarré
Ils ont même mangé son chapeau
Qu'ils prenaient pour de la peau
Il faudra que j′quitte ces lieux
Que je change de milieu
Au Canada là j'irais bien
Chez les oiseaux musiciens
Au Québec on dit que les oiseaux
Ont un bec en place du museau
Alors moi, j′hésite et j'ai peur
Des goélands crève-cœur.
Je me dis où faut-il aller
Au pays des chevaux emballés
En Camargue il y a des moustiques
Qui sont antipathiques
À Capri, il y a des serpents
À Paris, il y a des agents
À Moscou on se rompt le cou
La glace glisse beaucoup
Tiens le soleil caresse ma fenêtre
Et l'alentour champêtre
C′est l′printemps, les chiens sont partis
En wagons-loups, wagons-lits
J'n′ai plus peur, y a plus de danger
Les belles heures sous un ciel léger
À loisir déjà font du bien
Adieu souvenir très... en chiens!
Y′a des chiens-loups dans les coins noirs
Ils sont tous fous quand vient le soir
Leurs yeux scintillent dans la nuit
Quand tous les chats sont gris
Ils sont heureux quand il fait froid
Quand la neige bleue blanchit le toit
Quand le vent qui siffle dehors
Les fait hurler à la mort
Des traquenards sont organisés
Bien des chasses-croisés
Car les chiens cachés dans leur coins
Font croire après qu'ils sont loin
Ils ont des larmes de crocodile
Et des armes bien plus subtiles
Quand ils rôdent poil à l′envers
Les grands chiens-loups de l'hiver.
Je ne sors plus après dix heures
Car c'est l′heure où parfois on meurt
Qu′on s'appelle Firmin, Jacques ou Georges
Ils vous sautent à la gorge
L′an dernier ils ont dévoré
Un meunier du nom de Sarré
Ils ont même mangé son chapeau
Qu'ils prenaient pour de la peau
Il faudra que j′quitte ces lieux
Que je change de milieu
Au Canada là j'irais bien
Chez les oiseaux musiciens
Au Québec on dit que les oiseaux
Ont un bec en place du museau
Alors moi, j′hésite et j'ai peur
Des goélands crève-cœur.
Je me dis où faut-il aller
Au pays des chevaux emballés
En Camargue il y a des moustiques
Qui sont antipathiques
À Capri, il y a des serpents
À Paris, il y a des agents
À Moscou on se rompt le cou
La glace glisse beaucoup
Tiens le soleil caresse ma fenêtre
Et l'alentour champêtre
C′est l′printemps, les chiens sont partis
En wagons-loups, wagons-lits
J'n′ai plus peur, y a plus de danger
Les belles heures sous un ciel léger
À loisir déjà font du bien
Adieu souvenir très... en chiens!
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