Aux fontaines de la cloche Songtext
von Charles Trenet
Aux fontaines de la cloche Songtext
Aux fontaines de la cloche
Aux fontaines de la cloche
M′en allant promener
J'ai trouvé l′eau si moche
Que je m'en suis allé
Il y a longtemps que ces roches
Recueillent de l'eau troublée...
Tout n′était que guenilles
Et membres frémissants
Faux garçons, fausses filles
Tristes adolescents
Il y a longtemps que tu frimes
Jamais je n′ai fait semblant.
J'ai compris que leur mode
Leur modus Vivendi
Étaient aux antipodes
Des amours de jadis.
Il y a longtemps que je rôde
Amen et De Profundis
Les blousons de la haine
Cachaient de pauvres cœurs
Que Rimbaud et Verlaine
Auraient pris comme leurs
Il y a longtemps que je peine
Ton cœur n′était qu'un voleur.
La crasse, la déroute
Stagnaient sur leur chemin
Ils avaient pris la route
Triste, sans lendemain
Il y a longtemps que je doute
Du sort des mains dans les mains.
Mais leurs visages d′ange
Fleurissaient malgré tout
Malgré toute la fange
Qui sortait des égouts
Il y a longtemps que je range
Fausses couleurs et faux goûts...
Croyaient-ils en extase
Qu'ils vivaient par Villon
Et que dans cette vase
Ils tenaient leur salon.
Il y a longtemps que mes phrases
N′ont plus cours, et c'est selon
Lors je les laissais faire
Pensant ils sont heureux
Chacun son atmosphère
La leur faite par eux.
Il y a longtemps que j'espère
Le temps des vrais amoureux.
Coda
J′ai fui cette fontaine
Sans charme, sans attrait,
En chantant des poèmes
Que nul ne comprenait.
Il y a longtemps que je t′aime
Jamais je ne reviendrai.
Aux fontaines de la cloche
M′en allant promener
J'ai trouvé l′eau si moche
Que je m'en suis allé
Il y a longtemps que ces roches
Recueillent de l'eau troublée...
Tout n′était que guenilles
Et membres frémissants
Faux garçons, fausses filles
Tristes adolescents
Il y a longtemps que tu frimes
Jamais je n′ai fait semblant.
J'ai compris que leur mode
Leur modus Vivendi
Étaient aux antipodes
Des amours de jadis.
Il y a longtemps que je rôde
Amen et De Profundis
Les blousons de la haine
Cachaient de pauvres cœurs
Que Rimbaud et Verlaine
Auraient pris comme leurs
Il y a longtemps que je peine
Ton cœur n′était qu'un voleur.
La crasse, la déroute
Stagnaient sur leur chemin
Ils avaient pris la route
Triste, sans lendemain
Il y a longtemps que je doute
Du sort des mains dans les mains.
Mais leurs visages d′ange
Fleurissaient malgré tout
Malgré toute la fange
Qui sortait des égouts
Il y a longtemps que je range
Fausses couleurs et faux goûts...
Croyaient-ils en extase
Qu'ils vivaient par Villon
Et que dans cette vase
Ils tenaient leur salon.
Il y a longtemps que mes phrases
N′ont plus cours, et c'est selon
Lors je les laissais faire
Pensant ils sont heureux
Chacun son atmosphère
La leur faite par eux.
Il y a longtemps que j'espère
Le temps des vrais amoureux.
Coda
J′ai fui cette fontaine
Sans charme, sans attrait,
En chantant des poèmes
Que nul ne comprenait.
Il y a longtemps que je t′aime
Jamais je ne reviendrai.
Writer(s): Dp, Charles Louis Trenet, Christian Ghislain Remy Lyrics powered by www.musixmatch.com