L'Espoir (document) Songtext
von Léo Ferré
L'Espoir (document) Songtext
Dans l′ventre des Espagnoles
Il y a des armes toutes prêtes, toutes prêtes
Et qui attendent
Et qui attendent
Et qui attendent
Des oiseaux finlandais vêtus de habanera
Des Vikings aux couteaux tranchant la manzanilla
Des flammèches de Suède, brune comme la cendre
Des guitares désaccordées et qui se pendent
Des amants exilés dans les cloches qui sonnent
La Mort qui se promène au bras de Barcelone
Des taureaux traversés qui traversent l'histoire
Des soleils fatigués qui les regardent boire
Un Orient de misère à la jota engloutie
Les parfums de l′Islam crevant d'Andalousie
Des pavés de flamenco aux gestes anarchiques
Les rythmes du jazz-band pour les paralytiques
Les tam-tams de l'Afrique à portée de guitare
De l′eau fraîche et de l′ombre à jurer pour y croire
Une rue de Madrid avec des fleurs fanées
Un fusil de 36 qui revient s'y mêler
Dans l′ventre des Espagnoles
Il y a des armes toutes prêtes, toutes prêtes
Et qui attendent
Et qui attendent
Et qui attendent
Un accord de guitare au moment où l'on passe
Un passeur langoureux avant le coup de grâce
La bouteille à la mer dans un drugstore indien
Un habit de lumière dans l′ombre du chagrin
La fureur pensionnée qui se croit dans la rue
Des chansons caraïbes qu'on a perdues de vue
Des cigales fuyant le bruit des castagnettes
Toutes les Amériques au fond d′une cassette
Exécutées à l'aube avec la stéréo
Le silence permis au-delà de Franco
Des ailes de moulin plantées sur les maisons
Don Quichotte qui passe à la télévision
Une chaîne en couleur pour avaler tout ça
Le sang avec la veine d'avoir la corrida
Et cent mille danseurs sur la place publique
Pour que Christophe Colomb découvre la musique
Dans l′ventre d′une Espagnole
Il y a l'espoir qui s′gonfle et qui gonfle
Et qui attend
Et qui attend
Et qui attend
Manuel de Falla
Manuel de Falla
Manuel
Manuel
Il y a des armes toutes prêtes, toutes prêtes
Et qui attendent
Et qui attendent
Et qui attendent
Des oiseaux finlandais vêtus de habanera
Des Vikings aux couteaux tranchant la manzanilla
Des flammèches de Suède, brune comme la cendre
Des guitares désaccordées et qui se pendent
Des amants exilés dans les cloches qui sonnent
La Mort qui se promène au bras de Barcelone
Des taureaux traversés qui traversent l'histoire
Des soleils fatigués qui les regardent boire
Un Orient de misère à la jota engloutie
Les parfums de l′Islam crevant d'Andalousie
Des pavés de flamenco aux gestes anarchiques
Les rythmes du jazz-band pour les paralytiques
Les tam-tams de l'Afrique à portée de guitare
De l′eau fraîche et de l′ombre à jurer pour y croire
Une rue de Madrid avec des fleurs fanées
Un fusil de 36 qui revient s'y mêler
Dans l′ventre des Espagnoles
Il y a des armes toutes prêtes, toutes prêtes
Et qui attendent
Et qui attendent
Et qui attendent
Un accord de guitare au moment où l'on passe
Un passeur langoureux avant le coup de grâce
La bouteille à la mer dans un drugstore indien
Un habit de lumière dans l′ombre du chagrin
La fureur pensionnée qui se croit dans la rue
Des chansons caraïbes qu'on a perdues de vue
Des cigales fuyant le bruit des castagnettes
Toutes les Amériques au fond d′une cassette
Exécutées à l'aube avec la stéréo
Le silence permis au-delà de Franco
Des ailes de moulin plantées sur les maisons
Don Quichotte qui passe à la télévision
Une chaîne en couleur pour avaler tout ça
Le sang avec la veine d'avoir la corrida
Et cent mille danseurs sur la place publique
Pour que Christophe Colomb découvre la musique
Dans l′ventre d′une Espagnole
Il y a l'espoir qui s′gonfle et qui gonfle
Et qui attend
Et qui attend
Et qui attend
Manuel de Falla
Manuel de Falla
Manuel
Manuel
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