Ne chantez pas la mort Songtext
von Léo Ferré
Ne chantez pas la mort Songtext
Ne chantez pas la mort, c′est un sujet morbide
Le mot seul jette un froid, aussitôt qu'il est dit
Les gens du show-business vous prédiront le bide
C′est un sujet tabou pour poète maudit
La mort
La mort
Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles
Il semble que la mort est la sœur de l'amour
La mort qui nous attend, l'amour que l′on appelle
Et si lui ne vient pas, elle viendra toujours
La mort
La mort
La mienne n′aura pas, comme dans le Larousse
Un squelette, un linceul, dans la main une faux
Mais, fille de 20 ans à chevelure rousse
En voile de mariée, elle aura ce qu'il faut
La mort
La mort
De grands yeux d′océan, une voix d'ingénue
Un sourire d′enfant sur des lèvres carmin
Douce, elle apaisera sur sa poitrine nue
Mes paupières brûlées, ma gueule en parchemin
La mort
La mort
"Requiem" de Mozart et non "Danse Macabre"
Pauvre valse musette au musée de Saint-Saëns
La mort c'est la beauté, c′est l'éclair vif du sabre
C'est le doux penthotal de l′esprit et des sens
La mort
La mort
Et n′allez pas confondre et l'effet et la cause
La mort est délivrance, elle sait que le temps
Quotidiennement nous vole quelque chose
La poignée de cheveux et l′ivoire des dents
La mort
La mort
Elle est euthanasie, la suprême infirmière
Elle survient, à temps, pour arrêter ce jeu
Près du soldat blessé dans la boue des rizières
Chez le vieillard glacé dans la chambre sans feu
La mort
La mort
Le temps, c'est le tic-tac monstrueux de la montre
La mort, c′est l'infini dans son éternité
Mais qu′advient-il de ceux qui vont à sa rencontre
Comme on gagne sa vie, nous faut-il mériter
La mort
La mort
La mort
Le mot seul jette un froid, aussitôt qu'il est dit
Les gens du show-business vous prédiront le bide
C′est un sujet tabou pour poète maudit
La mort
La mort
Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles
Il semble que la mort est la sœur de l'amour
La mort qui nous attend, l'amour que l′on appelle
Et si lui ne vient pas, elle viendra toujours
La mort
La mort
La mienne n′aura pas, comme dans le Larousse
Un squelette, un linceul, dans la main une faux
Mais, fille de 20 ans à chevelure rousse
En voile de mariée, elle aura ce qu'il faut
La mort
La mort
De grands yeux d′océan, une voix d'ingénue
Un sourire d′enfant sur des lèvres carmin
Douce, elle apaisera sur sa poitrine nue
Mes paupières brûlées, ma gueule en parchemin
La mort
La mort
"Requiem" de Mozart et non "Danse Macabre"
Pauvre valse musette au musée de Saint-Saëns
La mort c'est la beauté, c′est l'éclair vif du sabre
C'est le doux penthotal de l′esprit et des sens
La mort
La mort
Et n′allez pas confondre et l'effet et la cause
La mort est délivrance, elle sait que le temps
Quotidiennement nous vole quelque chose
La poignée de cheveux et l′ivoire des dents
La mort
La mort
Elle est euthanasie, la suprême infirmière
Elle survient, à temps, pour arrêter ce jeu
Près du soldat blessé dans la boue des rizières
Chez le vieillard glacé dans la chambre sans feu
La mort
La mort
Le temps, c'est le tic-tac monstrueux de la montre
La mort, c′est l'infini dans son éternité
Mais qu′advient-il de ceux qui vont à sa rencontre
Comme on gagne sa vie, nous faut-il mériter
La mort
La mort
La mort
Writer(s): Jean Roger Caussimon, Leo Albert Charles Antoi Ferre Lyrics powered by www.musixmatch.com