La Rengaine d’amour Songtext
von Léo Ferré
La Rengaine d’amour Songtext
C′était un gars qu'avait du cran
Il croyait plus aux boniments
Il avait même l′air d'un apôtre
On se laissait dire qu'il buvait de trop
Qu′il ne lisait jamais les journaux
Où ce qu′on parlait toujours des autres
Mais chaque soir comme un Jésus
Qui prêcherait des choses qu'on ne sait plus
Dans un bastringue sans importance
Il s′asseyait majestueux
Pour écouter les larmes aux yeux
Un air qui sentait bon la France
C'était une rengaine d′amour
Qui lui rappelait les beaux jours
Les beaux jours passés dans la gloire
Ça lui faisait des chose dans le dos
Comme lorsqu'il montait à l′assaut
Pour je ne sais quelle victoire
Il revoyait tous ses amis
Qui pleins de joie étaient partis
Pour une lointaine chimère
Avec une rengaine d'amour
Qui leur faisait croire aux beaux jours
Adieu les copains de naguère
Il n'aimait plus le genre humain
Qu′était de venu un genre pas bien
Depuis des aventures bizarres
Et la sagesse lui faisant défaut
Comme il était assez costaud
Il cherchait toujours la bagarre
Alors l′histoire de se faire la main
Il faisait passer le goût du pain
A un monsieur de sa connaissance
Qu'avait osé rigoler de lui
Dans le bistrot tout rempli d′ennui
Où l'on jouait un air de France
C′était une rengaine d'amour
Qui lui rappelait les beaux jours
Les beaux jours gâchés par la peine
Il revoyait sa petite maison
Qu′avait disparu sans façon
Un jour qu'il n'avait pas eu de veine
Il savait bien que le bon dieu
Est un brave type qui fait de son mieux
Mais faut pas être trop difficile
Avec une rengaine d′amour
On peut se fabriquer des beaux jours
Pourvu qu′on sache se tenir tranquille
Un soir sans qu'on ait su pourquoi
Un étranger un maladroit
Lui mit le nez dans sa misère
Et parce qu′il se dégonflait jamais
Au malotru qu'avait parlé
Il fit une large boutonnière
C′est ainsi que finit le roman
De ce pauvre garçon qu'avait du cran
Jusqu′à nier les évidences
Et l'on appris par les journaux
Qu'il reçut douze balles dans la peau
Pour avoir trop aimé la France
Finie la rengaine d′amour
Fini le souvenir des beaux jours
Des beaux jours passés dans le courage
Si cette histoire nous fait pleurer
Ça nous empêche pas de la chanter
Car ce serait vraiment dommage
Nous reverrons tous nos amis
Qui pleins de joie étaient partis
En se donnant la comédie
Avec une rengaine d′amour
Qui leur faisait croire aux beaux jours
Au diable la géographie
Il croyait plus aux boniments
Il avait même l′air d'un apôtre
On se laissait dire qu'il buvait de trop
Qu′il ne lisait jamais les journaux
Où ce qu′on parlait toujours des autres
Mais chaque soir comme un Jésus
Qui prêcherait des choses qu'on ne sait plus
Dans un bastringue sans importance
Il s′asseyait majestueux
Pour écouter les larmes aux yeux
Un air qui sentait bon la France
C'était une rengaine d′amour
Qui lui rappelait les beaux jours
Les beaux jours passés dans la gloire
Ça lui faisait des chose dans le dos
Comme lorsqu'il montait à l′assaut
Pour je ne sais quelle victoire
Il revoyait tous ses amis
Qui pleins de joie étaient partis
Pour une lointaine chimère
Avec une rengaine d'amour
Qui leur faisait croire aux beaux jours
Adieu les copains de naguère
Il n'aimait plus le genre humain
Qu′était de venu un genre pas bien
Depuis des aventures bizarres
Et la sagesse lui faisant défaut
Comme il était assez costaud
Il cherchait toujours la bagarre
Alors l′histoire de se faire la main
Il faisait passer le goût du pain
A un monsieur de sa connaissance
Qu'avait osé rigoler de lui
Dans le bistrot tout rempli d′ennui
Où l'on jouait un air de France
C′était une rengaine d'amour
Qui lui rappelait les beaux jours
Les beaux jours gâchés par la peine
Il revoyait sa petite maison
Qu′avait disparu sans façon
Un jour qu'il n'avait pas eu de veine
Il savait bien que le bon dieu
Est un brave type qui fait de son mieux
Mais faut pas être trop difficile
Avec une rengaine d′amour
On peut se fabriquer des beaux jours
Pourvu qu′on sache se tenir tranquille
Un soir sans qu'on ait su pourquoi
Un étranger un maladroit
Lui mit le nez dans sa misère
Et parce qu′il se dégonflait jamais
Au malotru qu'avait parlé
Il fit une large boutonnière
C′est ainsi que finit le roman
De ce pauvre garçon qu'avait du cran
Jusqu′à nier les évidences
Et l'on appris par les journaux
Qu'il reçut douze balles dans la peau
Pour avoir trop aimé la France
Finie la rengaine d′amour
Fini le souvenir des beaux jours
Des beaux jours passés dans le courage
Si cette histoire nous fait pleurer
Ça nous empêche pas de la chanter
Car ce serait vraiment dommage
Nous reverrons tous nos amis
Qui pleins de joie étaient partis
En se donnant la comédie
Avec une rengaine d′amour
Qui leur faisait croire aux beaux jours
Au diable la géographie
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