Je t’aimais bien, tu sais… Songtext
von Léo Ferré
Je t’aimais bien, tu sais… Songtext
Je te vois comme une algue bleue dans l′autobus
À la marée du soir gare Saint-Lazare, mon amour
Je te vois comme un cygne noir sur la chaussée
À la marée du soir gare Saint-Lazare
Quand ça descend vers le Tiers Monde, mon amour
Je te vois avec ta gueule électronique
Et des fils se joignant comme des mains perdues
Je te vois dans les bals d'avant la guerre
Avec du swing dans l′écarlate de la nuit
À peine un peu tirée sur l'ourlet de tes lèvres
Je t'aimais bien, tu sais
Je t′aimais bien, tu sais
Jusqu′au fond de l'amour
Au plus profond de toi, mon amour
Je t′aimais bien, tu sais
Je t'aimais bien, tu sais
Je te sais dans les bras d′un autre et je calcule
L'arrivée de ce flot le cubage des brumes
Qui vont porter le deuil dans ton lit de fortune
Je t′aimais bien
Tu ordonnances la clarté de tes prunelles
À petits coups de rame en rimmel tu te tires
Vers les pays communs dans la nuit qui s'évade
Je me maquillerai ce soir sous l'arche de tes hanches
Une cigarette aussi, donne-m′en une
Une cigarette aussi
Tiens, ma goulée, la dernière
Mon amour
Tu m′entres dans les poumons, ça fait tout bleu dans mes éponges
Tu plonges, tu plonges, une cigarette aussi
Mon amour
Ta goulée verte c'est mon espoir qui s′allume
Comme les phares sur les côtes d'acier
Mon amour
Ces marques de la vie qui portent des sanglots
Ces marques de l′amour qui portent les dents longues
Je t'aimais bien, tu sais
Je t′aimais bien, tu sais
Jusqu'au fond de l'amour
Au plus profond de toi, mon amour
Je t′aimais bien, tu sais
Je t′aimais bien, tu sais
Je n'ai plus de raccord pour te raccorder
La prise dans mes dents je suis mort cet automne
Sous tes cheveux rouquins passés au henné Sun
J′étais cuivré comme au fond de la rancœur des hommes
Ô ma Vierge inventée
Ô ma Vierge inventée
Je t'aimais bien, tu sais
Je t′imagine dans les soirs de Paris
Dans le ciel maculé des accumulateurs
J'accumule du vert de peur d′en être infirme
Le vert de la prairie le long du quai aux Fleurs
Je l'ai mis de côté l'autre hiver pour t′abstraire
Ton figuré avec ses rides au point du jour ça me dégueule
Je t′aimais bien, tu sais
Je t'aimais bien, bien, bien, bien
Je t′aimais bien, tu sais
Je t'aimais
À la marée du soir gare Saint-Lazare, mon amour
Je te vois comme un cygne noir sur la chaussée
À la marée du soir gare Saint-Lazare
Quand ça descend vers le Tiers Monde, mon amour
Je te vois avec ta gueule électronique
Et des fils se joignant comme des mains perdues
Je te vois dans les bals d'avant la guerre
Avec du swing dans l′écarlate de la nuit
À peine un peu tirée sur l'ourlet de tes lèvres
Je t'aimais bien, tu sais
Je t′aimais bien, tu sais
Jusqu′au fond de l'amour
Au plus profond de toi, mon amour
Je t′aimais bien, tu sais
Je t'aimais bien, tu sais
Je te sais dans les bras d′un autre et je calcule
L'arrivée de ce flot le cubage des brumes
Qui vont porter le deuil dans ton lit de fortune
Je t′aimais bien
Tu ordonnances la clarté de tes prunelles
À petits coups de rame en rimmel tu te tires
Vers les pays communs dans la nuit qui s'évade
Je me maquillerai ce soir sous l'arche de tes hanches
Une cigarette aussi, donne-m′en une
Une cigarette aussi
Tiens, ma goulée, la dernière
Mon amour
Tu m′entres dans les poumons, ça fait tout bleu dans mes éponges
Tu plonges, tu plonges, une cigarette aussi
Mon amour
Ta goulée verte c'est mon espoir qui s′allume
Comme les phares sur les côtes d'acier
Mon amour
Ces marques de la vie qui portent des sanglots
Ces marques de l′amour qui portent les dents longues
Je t'aimais bien, tu sais
Je t′aimais bien, tu sais
Jusqu'au fond de l'amour
Au plus profond de toi, mon amour
Je t′aimais bien, tu sais
Je t′aimais bien, tu sais
Je n'ai plus de raccord pour te raccorder
La prise dans mes dents je suis mort cet automne
Sous tes cheveux rouquins passés au henné Sun
J′étais cuivré comme au fond de la rancœur des hommes
Ô ma Vierge inventée
Ô ma Vierge inventée
Je t'aimais bien, tu sais
Je t′imagine dans les soirs de Paris
Dans le ciel maculé des accumulateurs
J'accumule du vert de peur d′en être infirme
Le vert de la prairie le long du quai aux Fleurs
Je l'ai mis de côté l'autre hiver pour t′abstraire
Ton figuré avec ses rides au point du jour ça me dégueule
Je t′aimais bien, tu sais
Je t'aimais bien, bien, bien, bien
Je t′aimais bien, tu sais
Je t'aimais
Writer(s): Léo Ferré Lyrics powered by www.musixmatch.com