Rue La Fayette Songtext
von Grand Corps Malade
Rue La Fayette Songtext
Je suis au volant seul dans la nuit,
La pluie est fine sur le trottoir
Les gouttes sur le pare-brise rendent floues
Les lumières des néons et des phares
C′est le mois de septembre à Paris,
C'est la fin de l′été, des jours de fête
Un piano pleure dans ma radio,
Je m'arrête au feu rouge rue La Fayette
Je regarde par la vitre sur le côté,
Un café est encore ouvert
Sous le store un couple est attablé,
Serrant dans la main leur dernier verre
Le dernier verre de leur histoire,
Leurs deux visages ne trompent pas
La dispute touche à sa fin,
Moi j'arrive juste pour le résultat
Les rancœurs, les amertumes
Et pas mal de choses reprochées
Le serveur sort pour encaisser
Mais le pauvre n′ose même pas s′approcher
Tant il voit les mains crispées,
Les traits tendus, les yeux mouillés
Ils avaient des envies, des rêves,
La pluie semble avoir tout rouillé
Il pose sa main près de la sienne,
Elle la regarde les yeux baissés
Cette main qu'elle a si souvent tenue,
Caressée et embrassée
Cette main qu′elle connaît par cœur,
Qu'elle a senti sur tout son corps
Elle la regarde sans dire un mot
Comme pour admettre leurs désaccords
Ils connaissent cette situation,
Ils espéraient ne pas la vivre
Des couples se font et se défont,
Ça, c′est écrit dans tous les livres
Les projets de vie à deux s'envolent,
Les belles histoires d′amour s'arrêtent
Je l'ai vu un soir tard sous la pluie,
Au feu rouge, rue La Fayette
Il repense à leur rencontre,
C′était juste à quelques rues d′ici dans un autre café
Il l'avait abordée au comptoir et au culot,
Elle lui faisait tellement d′effet
Quelques verres plus tard, quelques rires plus tard,
Ils s'étaient finalement dit au revoir
Alors ils se sont revus dès le lendemain
Pour démarrer la belle histoire
Un resto, un cinéma, une balade sur les quais
Et une première nuit chez elle
Un petit-déjeuner au lit après l′amour
Et comme l'amour donne des ailes
Il lui a dit tout ce qu′il ressentait,
Même si c'était certainement beaucoup trop tôt
Elle lui a fait un sourire absolu,
Et il n'a jamais regretté ses propos
Il a proposé le premier voyage,
C′était au mois d′avril aux Baléares
Elle a proposé le premier appartement,
C'était au mois de septembre rue Rochechouart
Des amis communs, des souvenirs communs
Pour une passion pas commune
Des projets communs, des espoirs certains
Mais ce soir, que des rancunes
Il pleut toujours sur le trottoir,
Le serveur amène l′addition
Le mec insiste pour payer,
Elle ne lui prête même pas attention
Ils restent là sans parler
Redoutant le moment de partir
Se lever là, c'est accepter la fin,
Et ils ne savent pas comment finir
Je les regarde en me disant
Que j′ai peut-être extrapolé
C'est vrai elle avait bien les yeux rouges,
Mais ils se sont peut-être juste engueulés
J′ai sûrement trop d'imagination,
Mais je pense déjà que leur tête-à-tête
Pourrait très bien me faire une chanson,
Le feu est vert, rue La Fayette
La pluie est fine sur le trottoir
Les gouttes sur le pare-brise rendent floues
Les lumières des néons et des phares
C′est le mois de septembre à Paris,
C'est la fin de l′été, des jours de fête
Un piano pleure dans ma radio,
Je m'arrête au feu rouge rue La Fayette
Je regarde par la vitre sur le côté,
Un café est encore ouvert
Sous le store un couple est attablé,
Serrant dans la main leur dernier verre
Le dernier verre de leur histoire,
Leurs deux visages ne trompent pas
La dispute touche à sa fin,
Moi j'arrive juste pour le résultat
Les rancœurs, les amertumes
Et pas mal de choses reprochées
Le serveur sort pour encaisser
Mais le pauvre n′ose même pas s′approcher
Tant il voit les mains crispées,
Les traits tendus, les yeux mouillés
Ils avaient des envies, des rêves,
La pluie semble avoir tout rouillé
Il pose sa main près de la sienne,
Elle la regarde les yeux baissés
Cette main qu'elle a si souvent tenue,
Caressée et embrassée
Cette main qu′elle connaît par cœur,
Qu'elle a senti sur tout son corps
Elle la regarde sans dire un mot
Comme pour admettre leurs désaccords
Ils connaissent cette situation,
Ils espéraient ne pas la vivre
Des couples se font et se défont,
Ça, c′est écrit dans tous les livres
Les projets de vie à deux s'envolent,
Les belles histoires d′amour s'arrêtent
Je l'ai vu un soir tard sous la pluie,
Au feu rouge, rue La Fayette
Il repense à leur rencontre,
C′était juste à quelques rues d′ici dans un autre café
Il l'avait abordée au comptoir et au culot,
Elle lui faisait tellement d′effet
Quelques verres plus tard, quelques rires plus tard,
Ils s'étaient finalement dit au revoir
Alors ils se sont revus dès le lendemain
Pour démarrer la belle histoire
Un resto, un cinéma, une balade sur les quais
Et une première nuit chez elle
Un petit-déjeuner au lit après l′amour
Et comme l'amour donne des ailes
Il lui a dit tout ce qu′il ressentait,
Même si c'était certainement beaucoup trop tôt
Elle lui a fait un sourire absolu,
Et il n'a jamais regretté ses propos
Il a proposé le premier voyage,
C′était au mois d′avril aux Baléares
Elle a proposé le premier appartement,
C'était au mois de septembre rue Rochechouart
Des amis communs, des souvenirs communs
Pour une passion pas commune
Des projets communs, des espoirs certains
Mais ce soir, que des rancunes
Il pleut toujours sur le trottoir,
Le serveur amène l′addition
Le mec insiste pour payer,
Elle ne lui prête même pas attention
Ils restent là sans parler
Redoutant le moment de partir
Se lever là, c'est accepter la fin,
Et ils ne savent pas comment finir
Je les regarde en me disant
Que j′ai peut-être extrapolé
C'est vrai elle avait bien les yeux rouges,
Mais ils se sont peut-être juste engueulés
J′ai sûrement trop d'imagination,
Mais je pense déjà que leur tête-à-tête
Pourrait très bien me faire une chanson,
Le feu est vert, rue La Fayette
Writer(s): Quentin Mosimann, Guillaume Poncelet, Grand Corps Malade Lyrics powered by www.musixmatch.com