Ulysse Songtext
von Nino Ferrer
Ulysse Songtext
Ulysse était un jeune homme fort et beau qui voulait voir comment c′était le monde, ailleurs
(Le monde ailleurs)
Et, sans arrêt poussé par cette rage au ventre, il courut sur la mer, vers le soleil couchant
(Soleil couchant)
Et les jours et les nuits, et les mois, les années s'enfuyaient sous l′étrave, on n'arrivait jamais
('Rivait jamais)
Puis un jour de septembre, à 7h du matin sur une île ou sur l′autre, Ulysse trouva soudain
(Trouva soudain)
Un morceau de miroir perdu par une princesse alors il regarda son visage dans les yeux
Et vit qu′il était vieux, et tout seul, et tout nu et se mit à rêver à tous ces jours perdus
En regardant encore vers l'horizon lointain qui semblait le narguer
Tellement proche et pourtant si loin
Dérisoire, tout est dérisoire
On s′affaire, on est des morpions
Dérisoire, tout est éphémère
Pas d'espoir, tout est dérision
Où se couche donc le soleil et où sont passés les mystères et toutes les belles sorcières
(Je m′appelle Kinio)
Car je ne peux plus croire aux dieux et je n'espère plus l′amour
Et mes amis sont morts, et le jeu continue
Et je roule toujours sur la mer qui m'emporte vers la fin du jour, le point de non-retour
Je ne peux plus crier ma rage et mon désir, je me sens fatigué, sans envie, je m'essouffle
Comme un vieux chien qui court après des nèfles, (rien ne sert de chanter, il faut mourir à point)
Ainsi parlait Ulysse sur une plage déserte (avant de s′embarquer pour une dernière fois)
Sur l′amère mare du temps vers le soleil couchant suivi de ses amis qui ramaient tous en chantant
Dérisoire, tout est dérisoire
On s'affaire, on est des morpions
Dérisoire, tout est éphémère
Pas d′espoir, tout est dérision
Dérisoire, tout est dérisoire
On s'affaire, on est des morpions
Dérisoire, tout est éphémère
Pas d′espoir, tout est dérision
Dérisoire, tout est délétère
Marée noire, tout est formica
Dinatoire, tout est réverbère
Gazinière, la Bérézina
Militaire, cérébocostère
Tralalère, migraton là-bas
Bassinoire, c'est Madame Robert
Et sa sœur, Madame Hortensia
(Le monde ailleurs)
Et, sans arrêt poussé par cette rage au ventre, il courut sur la mer, vers le soleil couchant
(Soleil couchant)
Et les jours et les nuits, et les mois, les années s'enfuyaient sous l′étrave, on n'arrivait jamais
('Rivait jamais)
Puis un jour de septembre, à 7h du matin sur une île ou sur l′autre, Ulysse trouva soudain
(Trouva soudain)
Un morceau de miroir perdu par une princesse alors il regarda son visage dans les yeux
Et vit qu′il était vieux, et tout seul, et tout nu et se mit à rêver à tous ces jours perdus
En regardant encore vers l'horizon lointain qui semblait le narguer
Tellement proche et pourtant si loin
Dérisoire, tout est dérisoire
On s′affaire, on est des morpions
Dérisoire, tout est éphémère
Pas d'espoir, tout est dérision
Où se couche donc le soleil et où sont passés les mystères et toutes les belles sorcières
(Je m′appelle Kinio)
Car je ne peux plus croire aux dieux et je n'espère plus l′amour
Et mes amis sont morts, et le jeu continue
Et je roule toujours sur la mer qui m'emporte vers la fin du jour, le point de non-retour
Je ne peux plus crier ma rage et mon désir, je me sens fatigué, sans envie, je m'essouffle
Comme un vieux chien qui court après des nèfles, (rien ne sert de chanter, il faut mourir à point)
Ainsi parlait Ulysse sur une plage déserte (avant de s′embarquer pour une dernière fois)
Sur l′amère mare du temps vers le soleil couchant suivi de ses amis qui ramaient tous en chantant
Dérisoire, tout est dérisoire
On s'affaire, on est des morpions
Dérisoire, tout est éphémère
Pas d′espoir, tout est dérision
Dérisoire, tout est dérisoire
On s'affaire, on est des morpions
Dérisoire, tout est éphémère
Pas d′espoir, tout est dérision
Dérisoire, tout est délétère
Marée noire, tout est formica
Dinatoire, tout est réverbère
Gazinière, la Bérézina
Militaire, cérébocostère
Tralalère, migraton là-bas
Bassinoire, c'est Madame Robert
Et sa sœur, Madame Hortensia
Writer(s): A. Lecocq, Alain Lecocq, Nino Ferrer Lyrics powered by www.musixmatch.com