Le Chasseur français Songtext
von Mouloudji
Le Chasseur français Songtext
Je me souviens du temps joli des amourettes
Le chasseur de bonne heure fait flèche de tout bois
Comme j′étais fiévreux en attendant tes lettres
Toi ma belle inconnue dont j'inventais la voix
Moi j′avais signé "Loup qui n'attend plus que toi"
Toi "Fauvette seulette qui pleure au fond des bois"
C'était niais, c′était bête, ça ne semblait pas vrai
Nous nous étions connus par le Chasseur Français
Tu m′écrivais des choses d'une grande écriture
Qui occupait les pages en phrases non ponctuées
J′y allais, en réponse, de ma littérature
Écrite à l'encre rouge des coeurs désespérés
Et j′inventais ton rire, ton corps et ton visage
Et la ville et les lieux là-bas où tu vivais
À travers les ratures, les phrases, les syllables
Et tes façons furieuses de dire que tu m'aimais
Pourquoi m′écrivais-tu? J'étais ton pauvre rêve
Écrivain des dimanches, poète de quatre sous
Qui essayait de vivre en oiseau sur les branches
Loin des pièges et lacets que la vie nous alloue
Mon regard au réveil glissait dessous la porte
Vers la lettre espérée, ce morceau de bonheur
S'il n′y en avait pas, la journée était morte
Et jusqu′au lendemain, je rêvais de facteur
Moi j'avais signé "Loup qui n′attend plus que toi"
Toi "Fauvette seulette qui pleure au fond des bois"
C'était niais, c′était bête, ça ne semblait pas vrai
Nous nous étions connus par le Chasseur Français
Mais les passions sans feu s'usent dans les dédales
Roméo et Juliette las des amours postales
Meurent de belle mort dans les postes restantes
Un jour mettent les lettres et le passé en cendres
Très souvent dans les livres, au hasard d′une phrase
Un mot d'amour parfois me fait signe, et revient
Briller un souvenir que je croyais éteint
Un seul mot reconstruit un ancien paysage
Moi j'avais signé "Loup qui n′attend plus que toi"
Toi "Fauvette seulette qui pleure au fond des bois"
C′était niais, c'était bête, ça ne semblait pas vrai
Nous nous étions connus par le Chasseur Français
Le chasseur de bonne heure fait flèche de tout bois
Comme j′étais fiévreux en attendant tes lettres
Toi ma belle inconnue dont j'inventais la voix
Moi j′avais signé "Loup qui n'attend plus que toi"
Toi "Fauvette seulette qui pleure au fond des bois"
C'était niais, c′était bête, ça ne semblait pas vrai
Nous nous étions connus par le Chasseur Français
Tu m′écrivais des choses d'une grande écriture
Qui occupait les pages en phrases non ponctuées
J′y allais, en réponse, de ma littérature
Écrite à l'encre rouge des coeurs désespérés
Et j′inventais ton rire, ton corps et ton visage
Et la ville et les lieux là-bas où tu vivais
À travers les ratures, les phrases, les syllables
Et tes façons furieuses de dire que tu m'aimais
Pourquoi m′écrivais-tu? J'étais ton pauvre rêve
Écrivain des dimanches, poète de quatre sous
Qui essayait de vivre en oiseau sur les branches
Loin des pièges et lacets que la vie nous alloue
Mon regard au réveil glissait dessous la porte
Vers la lettre espérée, ce morceau de bonheur
S'il n′y en avait pas, la journée était morte
Et jusqu′au lendemain, je rêvais de facteur
Moi j'avais signé "Loup qui n′attend plus que toi"
Toi "Fauvette seulette qui pleure au fond des bois"
C'était niais, c′était bête, ça ne semblait pas vrai
Nous nous étions connus par le Chasseur Français
Mais les passions sans feu s'usent dans les dédales
Roméo et Juliette las des amours postales
Meurent de belle mort dans les postes restantes
Un jour mettent les lettres et le passé en cendres
Très souvent dans les livres, au hasard d′une phrase
Un mot d'amour parfois me fait signe, et revient
Briller un souvenir que je croyais éteint
Un seul mot reconstruit un ancien paysage
Moi j'avais signé "Loup qui n′attend plus que toi"
Toi "Fauvette seulette qui pleure au fond des bois"
C′était niais, c'était bête, ça ne semblait pas vrai
Nous nous étions connus par le Chasseur Français
Writer(s): Jean Musy, Mouloudji Lyrics powered by www.musixmatch.com