Nos chères maisons Songtext
von Juliette Gréco
Nos chères maisons Songtext
À l′époque où j'étais tôlière
D′un petit bordel qu'on a fermé
Je passais des journées entières
À lire Baudelaire et Mallarmé
Le samedi, quelques sous-maîtresses
Que j'avais connues en saison
Venaient m′apporter leur tendresse
Et des nouvelles de leurs maisons
Où sont passées les maisons closes
Où je coulais des jours si doux?
J′avais alors un teint de rose
Et l'on était à mes genoux
Je rencontre mes pensionnaires
Pauvres enfants, sur le boulevard
Elles travaillent en solitaires
Et leur sourire fait peine à voir
Je les amène prendre un verre
De grenadine au bar du coin
Elles me content leurs misères
Hélas, nos beaux jours sont si loin
Où sont passées les maisons closes
Où je coulais des jours si doux?
J′avais alors un teint de rose
Et l'on était à mes genoux
Un ami très riche et très tendre
Qui m′adore depuis 20 ans
Un jour a fini par comprendre
Et m'a rendu le cœur content
Au lieu de la maison douillette
Où l′on venait acheter du bonheur
Il veut m'offrir à La Villette
Un cinéma pour amateurs
Où sont passées les maisons closes
Où je coulais des jours si doux?
J'avais alors un teint de rose
Et chez moi, vous étiez chez vous
D′un petit bordel qu'on a fermé
Je passais des journées entières
À lire Baudelaire et Mallarmé
Le samedi, quelques sous-maîtresses
Que j'avais connues en saison
Venaient m′apporter leur tendresse
Et des nouvelles de leurs maisons
Où sont passées les maisons closes
Où je coulais des jours si doux?
J′avais alors un teint de rose
Et l'on était à mes genoux
Je rencontre mes pensionnaires
Pauvres enfants, sur le boulevard
Elles travaillent en solitaires
Et leur sourire fait peine à voir
Je les amène prendre un verre
De grenadine au bar du coin
Elles me content leurs misères
Hélas, nos beaux jours sont si loin
Où sont passées les maisons closes
Où je coulais des jours si doux?
J′avais alors un teint de rose
Et l'on était à mes genoux
Un ami très riche et très tendre
Qui m′adore depuis 20 ans
Un jour a fini par comprendre
Et m'a rendu le cœur content
Au lieu de la maison douillette
Où l′on venait acheter du bonheur
Il veut m'offrir à La Villette
Un cinéma pour amateurs
Où sont passées les maisons closes
Où je coulais des jours si doux?
J'avais alors un teint de rose
Et chez moi, vous étiez chez vous
Writer(s): Francis Albert Lai, Bernard Georges Lucide Dimey Lyrics powered by www.musixmatch.com