Les mains d'or Songtext
von Juliette Gréco
Les mains d'or Songtext
Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminée muettes - portails verrouillés
Wagons immobiles - tours abandonnées
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé
On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces - le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant
J′voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d′or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir
Mes poumons - mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là - les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée rouge saignée sur l′espoir
On dirait - le soir - des navires de guerre
Battus par les vagues - rongés par la mer
Tombés sur le flan - giflés des marées
Vaincus par l′argent - les monstres d'acier
J′voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d′or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J′peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y a plus rien à faire
Quand je fais plus rien - moi
Je coûte moins cher - moi
Que quand je travaillais - moi
D'après les experts
J′me tuais à produire
Pour gagner des clous
C′est moi qui délire
Ou qui devient fou
J'peux plus exister là
J′peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y a plus rien à faire
Je voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d′or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or...
Cheminée muettes - portails verrouillés
Wagons immobiles - tours abandonnées
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé
On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces - le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant
J′voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d′or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir
Mes poumons - mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là - les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée rouge saignée sur l′espoir
On dirait - le soir - des navires de guerre
Battus par les vagues - rongés par la mer
Tombés sur le flan - giflés des marées
Vaincus par l′argent - les monstres d'acier
J′voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d′or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J′peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y a plus rien à faire
Quand je fais plus rien - moi
Je coûte moins cher - moi
Que quand je travaillais - moi
D'après les experts
J′me tuais à produire
Pour gagner des clous
C′est moi qui délire
Ou qui devient fou
J'peux plus exister là
J′peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y a plus rien à faire
Je voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d′or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or...
Writer(s): Bernard Lavilliers, Georges Baux, Pascal Arroyo Lyrics powered by www.musixmatch.com