Le Gros Lulu Songtext
von Juliette Gréco
Le Gros Lulu Songtext
Ans Paris tout bleu, sous la lune, un soir de juin
Elle marchait en somnambule, les yeux lointains
Mais ni Paris bleu ni la lune n′existaient pour elle, ce soir-là
Chagrin d'amour ou peur de vivre? Elle avait seize ans
Lui, il flânait en solitaire, le gros Lulu
Un peu rond et la cinquantaine peut-être plus
Il serait passé sans rien dire mais quelque chose l′arrêta
Ce désespoir à la dérive, il l'aborda
Devant son air triste, il parla, des mots gentils
Elle ne l'écouta même pas mais le suivit
Elle aurait bien suivi le diable, alors pourquoi pas celui-là
Elle lui trouva l′air d′un bon diable, il l'amena
L′avait une maison de riche, le gros Lulu
Il y amena cette biche aux yeux perdus
Elle ne raconta pas sa vie, il ne la lui demanda pas
Mais comme on fait pour une reine, il l'installa
Pour la guérir, il l′entoura de mille soins
Il cueillit les plus belles roses de son jardin
Pour lui redonner des sourires, il devint poète et ami
Il inventa des tours de pitre, elle sourit
Mais les bourgeois et les duchesses, les relations
À leur façon chuchotèrent dans les salons
Elles avaient beau dire et médire, le gros Lulu, il savait bien
Que même en rêve il ne posa jamais la main
Jamais la main sur sa princesse qu'avait seize ans
Et ceux qui étaient un peu plus sages ou moins méchants
Se demandaient "Qu′est-ce qui brille chez le gros Lulu transformé
Et qu'est-ce qui lie donc cette biche à ce sanglier?"
À seize ans, les désespoirs passent et simplement
Elle le quitta sans un mot de remerciement
Lui, il ne la crut pas ingrate, les mots ça sert peu, voyez-vous
Dans un sourire ils se quittèrent et voilà tout
Il y perdait comme sa vie, le gros Lulu
Mais c'est après son départ qu′il s′en aperçut
Elle, elle y gagna une chose comme un talisman et bien plus
Pouvoir penser, quand tout est moche, au gros Lulu
Elle marchait en somnambule, les yeux lointains
Mais ni Paris bleu ni la lune n′existaient pour elle, ce soir-là
Chagrin d'amour ou peur de vivre? Elle avait seize ans
Lui, il flânait en solitaire, le gros Lulu
Un peu rond et la cinquantaine peut-être plus
Il serait passé sans rien dire mais quelque chose l′arrêta
Ce désespoir à la dérive, il l'aborda
Devant son air triste, il parla, des mots gentils
Elle ne l'écouta même pas mais le suivit
Elle aurait bien suivi le diable, alors pourquoi pas celui-là
Elle lui trouva l′air d′un bon diable, il l'amena
L′avait une maison de riche, le gros Lulu
Il y amena cette biche aux yeux perdus
Elle ne raconta pas sa vie, il ne la lui demanda pas
Mais comme on fait pour une reine, il l'installa
Pour la guérir, il l′entoura de mille soins
Il cueillit les plus belles roses de son jardin
Pour lui redonner des sourires, il devint poète et ami
Il inventa des tours de pitre, elle sourit
Mais les bourgeois et les duchesses, les relations
À leur façon chuchotèrent dans les salons
Elles avaient beau dire et médire, le gros Lulu, il savait bien
Que même en rêve il ne posa jamais la main
Jamais la main sur sa princesse qu'avait seize ans
Et ceux qui étaient un peu plus sages ou moins méchants
Se demandaient "Qu′est-ce qui brille chez le gros Lulu transformé
Et qu'est-ce qui lie donc cette biche à ce sanglier?"
À seize ans, les désespoirs passent et simplement
Elle le quitta sans un mot de remerciement
Lui, il ne la crut pas ingrate, les mots ça sert peu, voyez-vous
Dans un sourire ils se quittèrent et voilà tout
Il y perdait comme sa vie, le gros Lulu
Mais c'est après son départ qu′il s′en aperçut
Elle, elle y gagna une chose comme un talisman et bien plus
Pouvoir penser, quand tout est moche, au gros Lulu
Writer(s): Henri Deney, Manouchka Lyrics powered by www.musixmatch.com