À nos belles années Songtext
von Boulevard des Airs
À nos belles années Songtext
Y a Gérard Lenorman qui nous appelle un jour
Pour nous demander de lui écrire une chanson
Parce qu′il aimait bien ce qu'on faisait
Et donc j′avais commencé à écrire un texte
J'avais écrit quelques trucs, comme ça
Et un jour, dans une chambre d'hôtel à Chambéry
J′ai piqué la guitare de Flo et j′ai essayé le texte
Comme ça, sur trois accords
Flo est rentré et il m'a demandé ce que c′était
Et je lui ai dit "bah, écoute, c'est quelques lignes que j′ai écrites pour Gérard Lenorman"
Il a dit "c'est peut-être pas mal qu′on garde pour nous, ça"
Et c'était pas bête
Parce que, quelques mois plus tard
Ce texte sera scindé en deux et y a une partie qui deviendra l'ossature de "Si jamais avance"
Et une autre partie qui deviendra un petit bout de couplet de "Ne me déteste pas"
Et donc, Gérard nous rappelle un jour
Ou c′est nous qui le rappelons, je sais plus
Et donc je lui dis "Gérard, on a trouvé un truc pas mal pour toi
Mais on l′a gardé"
Il m'a dit "Mais c′était vachement bien? C'était comment?"
J′ai dit "ouais, c'était bien"
Et il m′a répondu "bah, vous avez bien fait de le garder pour vous, alors"
Jusqu'au dernier jour de pluie, jusqu'au dernier matin
Jusqu′à la dernière envie, jusqu′au bout du vieux chemin
Jusqu'au bout de la vie, si tu me tiens la main
Jusqu′au dernier vers, jusqu'aux dernières rimes
J′aurai aimé la Terre entière, j'aurai frôlé les cimes
Jusqu′au dernier éclat, jusqu'au dernier ennui
L'essentiel est bien là, j′aurai aimé la vie
Jusqu′au dernier éclat, jusqu'au dernier ennui
L′essentiel est bien là, j'aurai aimé la vie
Jusqu′au dernier soir d'été, jusqu′au dernier verre
Jusqu'à la dernière gorgée je trinquerai à ma santé
À la vie, à la vie
À nos belles années
Jusqu'au dernier rire, jusqu′aux derniers pleurs
Comme c′est beau un rire, comme c'est beau des pleurs
Jusqu′à la dernière brise, jusqu'au dernier soupir
Jusqu′à la dernière bise, jusqu'à c′que de mourir
J'aurai aimé le froid, le froid des hivers longs
J'aurai aimé l′odeur des amours qui s′en vont
J'aurais voulu t′aimer, t'aimer encore, encore
Mais encore je t′adore, à la vie, à la mort
J'aurai donné autant que j′aurai pu donner
J'aurai aimé, pourtant, j'aurai surtout blessé
J′aurais voulu faire mieux, mais c′était pas si mal
Et puis, je deviens vieux, un fragile animal
Je suis encore là, et puis je peux vous dire
Que je suis à la joie comme je la respire
(Que je suis à la joie comme je la respire)
Je suis encore là, et puis je peux vous dire
Que je suis à la joie comme je la respire
Pour nous demander de lui écrire une chanson
Parce qu′il aimait bien ce qu'on faisait
Et donc j′avais commencé à écrire un texte
J'avais écrit quelques trucs, comme ça
Et un jour, dans une chambre d'hôtel à Chambéry
J′ai piqué la guitare de Flo et j′ai essayé le texte
Comme ça, sur trois accords
Flo est rentré et il m'a demandé ce que c′était
Et je lui ai dit "bah, écoute, c'est quelques lignes que j′ai écrites pour Gérard Lenorman"
Il a dit "c'est peut-être pas mal qu′on garde pour nous, ça"
Et c'était pas bête
Parce que, quelques mois plus tard
Ce texte sera scindé en deux et y a une partie qui deviendra l'ossature de "Si jamais avance"
Et une autre partie qui deviendra un petit bout de couplet de "Ne me déteste pas"
Et donc, Gérard nous rappelle un jour
Ou c′est nous qui le rappelons, je sais plus
Et donc je lui dis "Gérard, on a trouvé un truc pas mal pour toi
Mais on l′a gardé"
Il m'a dit "Mais c′était vachement bien? C'était comment?"
J′ai dit "ouais, c'était bien"
Et il m′a répondu "bah, vous avez bien fait de le garder pour vous, alors"
Jusqu'au dernier jour de pluie, jusqu'au dernier matin
Jusqu′à la dernière envie, jusqu′au bout du vieux chemin
Jusqu'au bout de la vie, si tu me tiens la main
Jusqu′au dernier vers, jusqu'aux dernières rimes
J′aurai aimé la Terre entière, j'aurai frôlé les cimes
Jusqu′au dernier éclat, jusqu'au dernier ennui
L'essentiel est bien là, j′aurai aimé la vie
Jusqu′au dernier éclat, jusqu'au dernier ennui
L′essentiel est bien là, j'aurai aimé la vie
Jusqu′au dernier soir d'été, jusqu′au dernier verre
Jusqu'à la dernière gorgée je trinquerai à ma santé
À la vie, à la vie
À nos belles années
Jusqu'au dernier rire, jusqu′aux derniers pleurs
Comme c′est beau un rire, comme c'est beau des pleurs
Jusqu′à la dernière brise, jusqu'au dernier soupir
Jusqu′à la dernière bise, jusqu'à c′que de mourir
J'aurai aimé le froid, le froid des hivers longs
J'aurai aimé l′odeur des amours qui s′en vont
J'aurais voulu t′aimer, t'aimer encore, encore
Mais encore je t′adore, à la vie, à la mort
J'aurai donné autant que j′aurai pu donner
J'aurai aimé, pourtant, j'aurai surtout blessé
J′aurais voulu faire mieux, mais c′était pas si mal
Et puis, je deviens vieux, un fragile animal
Je suis encore là, et puis je peux vous dire
Que je suis à la joie comme je la respire
(Que je suis à la joie comme je la respire)
Je suis encore là, et puis je peux vous dire
Que je suis à la joie comme je la respire
Writer(s): Florent Dasque, Sylvain Duthu, Jeremie Plante, Jean-noel Dasque Lyrics powered by www.musixmatch.com