Agressivement vôtre Songtext
von Anne Sylvestre
Agressivement vôtre Songtext
Puisqu′enfin je suis un chameau
Permettez que je vous agresse
Ce qui veut dire en d'autres mots
Veuillez accepter ma tendresse
Comme j′ai la réputation
D'irréductible peau de vache
Je livre à votre discrétion
Cette faiblesse que je cache
Il me vient comme une douceur
Il faut l'extraire, j′en ai peur
Puisque me voici dans vos bras
Malgré que je sois une peste
Constatez que je ne mords pas
Et permettez qu′ainsi je reste
Si pourtant par goût personnel
Vous préférez que je vous brusque
C'est votre droit le plus formel
Et honni soit qui s′en offusque
Mais cette sorte de langueur
Que vais-je en faire, quel malheur
La garder, vous n'y pensez pas
Je n′en ai vraiment pas l'usage
Auriez-vous oublié déjà
Que je me dois d′être sauvage?
Vous me frôliez du bout des doigts
Vous me preniez pour une brute
Mais quand aujourd'hui je vous vois
Dois-je penser que vous me crûtes?
Mais j'y songe, cette douceur
Est-ce vraiment un grand malheur?
Je peux bien la cacher aussi
Et l′on dira, puisque l′on cause
Que nous voilà mal assortis
À moins que, la plaisante chose
Puisque semblable est notre lot
Et qu'enfin je suis une teigne
Étant vous-même un beau salaud
On nous loge à la même enseigne
Et s′il est question de bonheur
Nous pouvons garder ma douceur
Mais si je vous fais toujours peur
Ne changez rien, c'est bien meilleur, meilleur
Permettez que je vous agresse
Ce qui veut dire en d'autres mots
Veuillez accepter ma tendresse
Comme j′ai la réputation
D'irréductible peau de vache
Je livre à votre discrétion
Cette faiblesse que je cache
Il me vient comme une douceur
Il faut l'extraire, j′en ai peur
Puisque me voici dans vos bras
Malgré que je sois une peste
Constatez que je ne mords pas
Et permettez qu′ainsi je reste
Si pourtant par goût personnel
Vous préférez que je vous brusque
C'est votre droit le plus formel
Et honni soit qui s′en offusque
Mais cette sorte de langueur
Que vais-je en faire, quel malheur
La garder, vous n'y pensez pas
Je n′en ai vraiment pas l'usage
Auriez-vous oublié déjà
Que je me dois d′être sauvage?
Vous me frôliez du bout des doigts
Vous me preniez pour une brute
Mais quand aujourd'hui je vous vois
Dois-je penser que vous me crûtes?
Mais j'y songe, cette douceur
Est-ce vraiment un grand malheur?
Je peux bien la cacher aussi
Et l′on dira, puisque l′on cause
Que nous voilà mal assortis
À moins que, la plaisante chose
Puisque semblable est notre lot
Et qu'enfin je suis une teigne
Étant vous-même un beau salaud
On nous loge à la même enseigne
Et s′il est question de bonheur
Nous pouvons garder ma douceur
Mais si je vous fais toujours peur
Ne changez rien, c'est bien meilleur, meilleur
Writer(s): Anne Marie Beugras Lyrics powered by www.musixmatch.com