Dite au revoir à printemps Songtext
von Furax Barbarossa

Ressentez-vous aussi les battements?
Poum-Tchack
Ces vibrations-là remplacent-elles un coeur?
Le mien frôle l′éclatement, pour chaques
Jours où je me suis vu m'asseoir à la place des vainqueurs
J′aurais voulu un parcours droit, moins glacé
J'en ai passé des mois, des jours noirs, loin de la Seine
Et si les silences témoignaient
Diraient ils que c'est ma seule faute si l′on s′est éloigné?
Si l'on s′était soigné, préservés de tout


Si j'avais magné les voyelles un peu plus tôt
Quand le bitume était foyer, désert fait le tour
Sais-tu ce que braillaient les noyers, un peu plus d′eau?
Sans stratégie face à la mer, sans plan défini
Ce grand défi dit "cesse de faire semblant, t'es fini"
Oui le vin, la vie de choix, y en a qui rêvent
Et triste pute deviendra fille de joie, le maquis rêve
Ne pleure pas ma belle, le temps n′en vaut pas la peine
La pluie tombe de ces toits, entraîne par le bas Marine
Ne pleure pas ma perle, va-t'en l'autre, regarde ma belle
Je viens du ciel et les étoiles entre elles ne parlent pas Marie

Ici tout passe par le dollar et des obsédés
Et on se cassera le dos là à défaut de s′aider
On embrassera le taulard
On se passera de polars
On les verra les gars trop larges
Les autres céder
Quand la forte envie de voler vous sortira de vos lits
Sauter, oublier l′échec, déployer les ailes
Au bord du vide, affolés, soufflera vent de folie
Allez saute, oublier les chaînes, si tes poignées les aiment

J'croyais que la lumière allait nous vouvoyer
Et on s′est fourvoyé
On s'est fait foudroyer, sans feu, balais, vous l′voyez
Vous aimeriez vite le revoir à plein-temps
Été, automne, hiver, dites au revoir à Printemps


Moi, j'ai filé, fallait qu′on te l'apprenne
La vie défile, on fera les comptes après
Ne lis qu'une part de la missive
Inadmissible, ne laisse pas de larmes ici
Moi, j′ai filé, fallait qu′on te l'apprenne
La vie défile, on fera les comptes après
Ne lis qu′une part de la missive
Inadmissible, ne laisse pas de larmes ici

Ne pleure pas ma belle, le temps n'en vaut pas la peine
La pluie tombe de ces toits, entraîne par le bas Marine
Ne pleure pas ma perle, va-t′en l'autre, regarde ma belle
Je viens du ciel et les étoiles entre elles ne parlent pas Marie

Moi, j′ai filé, fallait qu'on te l'apprenne
La vie défile, on fera les comptes après
Ne lis qu′une part de la missive
Inadmissible, ne laisse pas de larmes ici
Moi, j′ai filé, fallait qu'on te l′apprenne
La vie défile, on fera les comptes après
Ne lis qu'une part de la missive
Inadmissible, ne laisse pas de larmes ici

Il semble, que les grandes âmes, parfois
Soient moins épouvantées par la douleur
Que par le fait qu′elles ne durent pas
À défaut d'un bonheur inlassable
Une longue souffrance ferait de moins un destin
Mais non, et nos pires tortures cesseront un jour, un matin
Après tant de désespoir
Une irrépressible envie de vivre nous annoncera que tout est fini
Et que la souffrance n′a pas plus de sens que le bonheur

Moi, j'ai filé, fallait qu'on te l′apprenne
La vie défile, on fera les comptes après
Ne lis qu′une part de la missive
Inadmissible, ne laisse pas de larmes ici
Moi, j'ai filé, fallait qu′on te l'apprenne
La vie défile, on fera les comptes après
Ne lis qu′une part de la missive
Inadmissible, ne laisse pas de larmes ici