Lèche-cocu Songtext
von Maxime Le Forestier
Lèche-cocu Songtext
Comme il chouchoutait les maris
Qu′il les couvrait de flatteries
Quand il en pinçait pour leurs femmes
Qu'il avait des cornes au cul
On l′appelait lèche-cocu
Oyez tous son histoire infâ-â-me
Si l'mari faisait du bateau
Il lui parlait de tirant d'eau
De voile, de mât de misaine
De yacht, de brick et de steamer
Lui qui souffrait du mal de mer
En passant les ponts de la Sei-ei-ne
Si l′homme était un peu bigot
Lui qui sentait fort le fagot
Criblait le ciel de patenôtres
Communiait à grand fracas
Retirant même en certains cas
L′pain bénit d'la bouche d′un au-au-tre
Si l'homme était sergent de ville
En sautoir, mon Dieu que c′est vil
Il portait un flic en peluche
Lui qui, sans ménager sa voix
Criait "Mort aux vaches" autrefois
Même atteint de la coquelu-u-che
Si l'homme était un militant
Il prenait sa carte à l′instant
Pour bien se mettre dans sa manche
Biffant ses propres graffiti
Du vendredi, le samedi
Ceux du samedi, le diman-an-che
Et si l'homme était dans l'armée
Il entonnait pour le charmer
"Sambre-et-Meuse" et tout le folklore
Lui, le pacifiste bêlant
Qui fabriquait des cerfs-volants
Avec le drapeau tricolo-o-re
Eh bien ce malheureux tocard
Faisait tout ça vainement car
Étant comme cul et chemise
Avec les maris, il ne put
Jamais parvenir à son but
Toucher à la fesse promi-i-se
Ravis, ces messiers talonnaient
Ce bougre qui les flagornait
À la ville comme à la campagne
Ne lui laissant pas l′occasion
De se trouver, quelle dérision
Seul à seul avec leurs compa-a-gnes
Et nous copains, cousins, voisins
Profitant, on n′est pas des saints
De ce que ces deux imbéciles
Se passaient rhubarbe et séné
On s'partageait leurs dulcinées
Qui se laissaient faire, doci-i-les
Et tandis que Lèche-cocu
Se prosternait, cornes au cul
Devant ses éventuelles victimes
Par surcroît l′on couchait aussi
La morale était sauve ainsi
Avec sa femme légiti-i-me
Qu′il les couvrait de flatteries
Quand il en pinçait pour leurs femmes
Qu'il avait des cornes au cul
On l′appelait lèche-cocu
Oyez tous son histoire infâ-â-me
Si l'mari faisait du bateau
Il lui parlait de tirant d'eau
De voile, de mât de misaine
De yacht, de brick et de steamer
Lui qui souffrait du mal de mer
En passant les ponts de la Sei-ei-ne
Si l′homme était un peu bigot
Lui qui sentait fort le fagot
Criblait le ciel de patenôtres
Communiait à grand fracas
Retirant même en certains cas
L′pain bénit d'la bouche d′un au-au-tre
Si l'homme était sergent de ville
En sautoir, mon Dieu que c′est vil
Il portait un flic en peluche
Lui qui, sans ménager sa voix
Criait "Mort aux vaches" autrefois
Même atteint de la coquelu-u-che
Si l'homme était un militant
Il prenait sa carte à l′instant
Pour bien se mettre dans sa manche
Biffant ses propres graffiti
Du vendredi, le samedi
Ceux du samedi, le diman-an-che
Et si l'homme était dans l'armée
Il entonnait pour le charmer
"Sambre-et-Meuse" et tout le folklore
Lui, le pacifiste bêlant
Qui fabriquait des cerfs-volants
Avec le drapeau tricolo-o-re
Eh bien ce malheureux tocard
Faisait tout ça vainement car
Étant comme cul et chemise
Avec les maris, il ne put
Jamais parvenir à son but
Toucher à la fesse promi-i-se
Ravis, ces messiers talonnaient
Ce bougre qui les flagornait
À la ville comme à la campagne
Ne lui laissant pas l′occasion
De se trouver, quelle dérision
Seul à seul avec leurs compa-a-gnes
Et nous copains, cousins, voisins
Profitant, on n′est pas des saints
De ce que ces deux imbéciles
Se passaient rhubarbe et séné
On s'partageait leurs dulcinées
Qui se laissaient faire, doci-i-les
Et tandis que Lèche-cocu
Se prosternait, cornes au cul
Devant ses éventuelles victimes
Par surcroît l′on couchait aussi
La morale était sauve ainsi
Avec sa femme légiti-i-me
Writer(s): Georges Charles Brassens Lyrics powered by www.musixmatch.com