Corne d’aurochs Songtext
von Maxime Le Forestier
Corne d’aurochs Songtext
Il avait nom Corne d′Aurochs, ô gué, ô gué
Tout l'monde peut pas s′appeler Durand, ô gué, ô gué
Il avait nom Corne d'Aurochs, ô gué, ô gué
Tout l'monde peut pas s′appeler Durand, ô gué, ô gué
En le regardant avec un œil de poète
On aurait pu croire, à son frontal de prophète
Qu′il avait les grandes eaux d'Versailles dans la tête
Corne d′Aurochs
Mais que le Bon Dieu lui pardonne, ô gué, ô gué
C'étaient celles du robinet, ô gué, ô gué
Mais que le Bon Dieu lui pardonne, ô gué, ô gué
C′étaient celles du robinet, ô gué, ô gué
On aurait pu croire, en l'voyant penché sur l′onde
Qu'il se plongeait dans des méditations profondes
Sur l'aspect fugitif des choses de ce monde
Corne d′Aurochs
C′était hélas pour s'assurer, ô gué, ô gué
Qu′le vent n'l′avait pas décoiffé, ô gué, ô gué
C'était hélas pour s′assurer, ô gué, ô gué
Qu'le vent n'l′avait pas décoiffé, ô gué, ô gué
Il proclamait à sons de trompe à tous les carrefours
"Il n′y a qu'les imbéciles qui sachent bien faire l′amour"
"La virtuosité, c'est une affaire de balourds"
Corne d′Aurochs
Il potassait à la chandelle, ô gué, ô gué
Des traités de maintien sexuel ô gué, ô gué
Et sur les femmes nues des musées, ô gué, ô gué
Faisait l'brouillon de ses baisers, ô gué, ô gué
Petit à petit, ô gué, ô gué
On a tout su de lui, ô gué, ô gué
On a su qu′il était enfant de la patrie
Qu'il était incapable de risquer sa vie
Pour cueillir un myosotis à une fille
Corne d'Aurochs
Qu′il avait un petit cousin, ô gué, ô gué
Haut placé chez les argousins, ô gué, ô gué
Et que les soirs de pénurie, ô gué, ô gué
Il prenait ses repas chez lui, ô gué, ô gué
C′est même en revenant d'chez cet antipathique
Qu′il tomba victime d'une indigestion critique
Et refusa l′secours de la thérapeutique
Corne d'Aurochs
Parce que c′était un Allemand, ô gué, ô gué
Qu'on devait le médicament, ô gué, ô gué
Parce que c'était un Allemand, ô gué, ô gué
Qu′on devait le médicament, ô gué, ô gué
Il rendit comme il put son âme machinale
Et sa vie n′ayant pas été originale
L'État lui fit des funérailles nationales
Corne d′Aurochs
Alors sa veuve en gémissant, ô gué, ô gué
Coucha-z'avec son remplaçant, ô gué, ô gué
Alors sa veuve en gémissant, ô gué, ô gué
Coucha-z′avec son remplaçant, ô gué, ô gué
Tout l'monde peut pas s′appeler Durand, ô gué, ô gué
Il avait nom Corne d'Aurochs, ô gué, ô gué
Tout l'monde peut pas s′appeler Durand, ô gué, ô gué
En le regardant avec un œil de poète
On aurait pu croire, à son frontal de prophète
Qu′il avait les grandes eaux d'Versailles dans la tête
Corne d′Aurochs
Mais que le Bon Dieu lui pardonne, ô gué, ô gué
C'étaient celles du robinet, ô gué, ô gué
Mais que le Bon Dieu lui pardonne, ô gué, ô gué
C′étaient celles du robinet, ô gué, ô gué
On aurait pu croire, en l'voyant penché sur l′onde
Qu'il se plongeait dans des méditations profondes
Sur l'aspect fugitif des choses de ce monde
Corne d′Aurochs
C′était hélas pour s'assurer, ô gué, ô gué
Qu′le vent n'l′avait pas décoiffé, ô gué, ô gué
C'était hélas pour s′assurer, ô gué, ô gué
Qu'le vent n'l′avait pas décoiffé, ô gué, ô gué
Il proclamait à sons de trompe à tous les carrefours
"Il n′y a qu'les imbéciles qui sachent bien faire l′amour"
"La virtuosité, c'est une affaire de balourds"
Corne d′Aurochs
Il potassait à la chandelle, ô gué, ô gué
Des traités de maintien sexuel ô gué, ô gué
Et sur les femmes nues des musées, ô gué, ô gué
Faisait l'brouillon de ses baisers, ô gué, ô gué
Petit à petit, ô gué, ô gué
On a tout su de lui, ô gué, ô gué
On a su qu′il était enfant de la patrie
Qu'il était incapable de risquer sa vie
Pour cueillir un myosotis à une fille
Corne d'Aurochs
Qu′il avait un petit cousin, ô gué, ô gué
Haut placé chez les argousins, ô gué, ô gué
Et que les soirs de pénurie, ô gué, ô gué
Il prenait ses repas chez lui, ô gué, ô gué
C′est même en revenant d'chez cet antipathique
Qu′il tomba victime d'une indigestion critique
Et refusa l′secours de la thérapeutique
Corne d'Aurochs
Parce que c′était un Allemand, ô gué, ô gué
Qu'on devait le médicament, ô gué, ô gué
Parce que c'était un Allemand, ô gué, ô gué
Qu′on devait le médicament, ô gué, ô gué
Il rendit comme il put son âme machinale
Et sa vie n′ayant pas été originale
L'État lui fit des funérailles nationales
Corne d′Aurochs
Alors sa veuve en gémissant, ô gué, ô gué
Coucha-z'avec son remplaçant, ô gué, ô gué
Alors sa veuve en gémissant, ô gué, ô gué
Coucha-z′avec son remplaçant, ô gué, ô gué
Writer(s): Georges Charles Brassens Lyrics powered by www.musixmatch.com