Aliénor en Arrabie Songtext
von Tri Yann
Aliénor en Arrabie Songtext
Lasse du convoué
Errant en Arrabie,
De son mal espoux de roué,
De ses crouésés mortris,
Aliénor la pasle,
Vouéyant un oasis,
Qu′il souét mirage ou réal,
Y vinst quérir abri.
Tot ébelluée
D'y traversier un boués d′amour,
Des terrasses d'esglantiers,
Des praeries de velours.
Tot ebelluée
D'y traversier un boués d′amour,
Des jardins d′orchidées,
Des praeries de velours.
Soz des branches cambres
Pendoient des fruits vermeils,
Des figues blanches et tendres,
Et grappes de groseilles
Des pouères de mengue,
Des guignes senz pareilles,
Des olives et des amandes,
Tutouéyant le soleil.
Lor la danzelle,
Soz la caresse d'un torrent,
Se terdit de feuilles d′armouèse
Et fist sécher au vent.
Lor la danzelle,
Soz la caresse d'un torrent,
Elle se terdit d′armouèse
Et fist sécher au vent.
Le mitan des boués,
De s'en venir guerper
Goupils et loups gris charmés
Dans sa main por mangier.
Des brandes enchantées
S′envoloient vers les champs
Des oisels bleus argentés,
Sifflant de doucets chants.
Des mils abeilles,
Bombillant dans l'éther du ciel,
Fesoient gelée cire et miel
Et philtre d'hydromel.
Des mils abeilles,
Bombillant dans l′éther du ciel,
Fesoient gelée et miel
Et philtre d′hydromel.
Idonques d'un coup d′un
Comme à l'heure de vesprée,
Le soleil s′est fait desteint,
Aliénor apaorée,
Les preds en marzelle
Se sont désenchantés,
Les arbres comme aux moués de gel
Se sont défeuillés.
Un houragan,
Plus fol que le simoun hurlant,
Fist morsure de serpent
Du plus soudain des vents.
Un houragan,
Plus fol que le simoun hurlant,
Fist venin de serpent
Du plus soudain des vents.
Le fracas des armes,
Par montaignes et vallées,
Dans le sang froués et les larmes
Despieça les guerriers.
Jovents jovencelles,
Piégés dans la tuerie,
Loin des flammes de l'enfer
Fuyoient pour n′estre occis.
Ce fust carnage
Tel qu'Aliénor n'en vist plus grand:
Airain plomb fer et outrages,
Pluie de cendre et torments.
Ce fust carnage
Tel qu′Aliénor n′en vist plus grand:
Airain plomb et outrages,
Pluie de cendre et torments.
N'espérez refuge
Certain d′un oasis.
Aliénor, en mauvais juge,
En revint fort marrie.
Errant en Arrabie,
De son mal espoux de roué,
De ses crouésés mortris,
Aliénor la pasle,
Vouéyant un oasis,
Qu′il souét mirage ou réal,
Y vinst quérir abri.
Tot ébelluée
D'y traversier un boués d′amour,
Des terrasses d'esglantiers,
Des praeries de velours.
Tot ebelluée
D'y traversier un boués d′amour,
Des jardins d′orchidées,
Des praeries de velours.
Soz des branches cambres
Pendoient des fruits vermeils,
Des figues blanches et tendres,
Et grappes de groseilles
Des pouères de mengue,
Des guignes senz pareilles,
Des olives et des amandes,
Tutouéyant le soleil.
Lor la danzelle,
Soz la caresse d'un torrent,
Se terdit de feuilles d′armouèse
Et fist sécher au vent.
Lor la danzelle,
Soz la caresse d'un torrent,
Elle se terdit d′armouèse
Et fist sécher au vent.
Le mitan des boués,
De s'en venir guerper
Goupils et loups gris charmés
Dans sa main por mangier.
Des brandes enchantées
S′envoloient vers les champs
Des oisels bleus argentés,
Sifflant de doucets chants.
Des mils abeilles,
Bombillant dans l'éther du ciel,
Fesoient gelée cire et miel
Et philtre d'hydromel.
Des mils abeilles,
Bombillant dans l′éther du ciel,
Fesoient gelée et miel
Et philtre d′hydromel.
Idonques d'un coup d′un
Comme à l'heure de vesprée,
Le soleil s′est fait desteint,
Aliénor apaorée,
Les preds en marzelle
Se sont désenchantés,
Les arbres comme aux moués de gel
Se sont défeuillés.
Un houragan,
Plus fol que le simoun hurlant,
Fist morsure de serpent
Du plus soudain des vents.
Un houragan,
Plus fol que le simoun hurlant,
Fist venin de serpent
Du plus soudain des vents.
Le fracas des armes,
Par montaignes et vallées,
Dans le sang froués et les larmes
Despieça les guerriers.
Jovents jovencelles,
Piégés dans la tuerie,
Loin des flammes de l'enfer
Fuyoient pour n′estre occis.
Ce fust carnage
Tel qu'Aliénor n'en vist plus grand:
Airain plomb fer et outrages,
Pluie de cendre et torments.
Ce fust carnage
Tel qu′Aliénor n′en vist plus grand:
Airain plomb et outrages,
Pluie de cendre et torments.
N'espérez refuge
Certain d′un oasis.
Aliénor, en mauvais juge,
En revint fort marrie.
Writer(s): Jean Paul Joseph Corbineau, Jean Antoine Michel Chocun, Jean-louis Jossic, Gerard Maurice Goron, Konan Erwan Brendan Kadour Mevel, Christophe Claude Marcel Peloil, Konan Erwan Brendan Kadour Mev El, Christophe Claude Marcel Peloi L Lyrics powered by www.musixmatch.com