Zéro à dix Songtext
von Serge Fiori
Zéro à dix Songtext
Zéro à dix
J′aimerais savoir pourquoi j'existe
Dix à vingt
J′ai des hormones comme plein les mains
C'est déjà trente
J'pourrais faire ce qui m′tente
Mais y a des factures en attente
Quarante
C′est, on dirait, l'métier qui rentre
Cinquante
Y a pus rien qui rentre, surtout pas mon ventre
J′ai déjà soixante
Y a plein d'affaires qui plissent, ostie, j′ai soixante-dix
J'ai quatre-vingt
J′comprends pus rien, c'est déjà l'début de la fin
Après j′compte même pus
D′toute façon, j'ai aucune idée où chu rendu
Lundi
J′veux surtout pas sortir du lit
Mardi
C'comme la journée qui veut rien dire
Le milieu d′la semaine
C'est mercredi, ça vaut la peine
V′là jeudi
J'vois venir la fin d'semaine
J′ai pas fini, faut j′aille courir des aubaines
Vendredi
Ce serait magnifique, chu pogné dans l'trafic
Enfin samedi
Je pourrais dormir, mais y a un paquet d′enfants qui crient
Dimanche est fini
Juste à y penser, j'dormirai pus de la nuit
Les années cinquante
Les ch′veux crêpés pis la crème de menthe
Les années soixante
Une nouvelle musique adolescente
Les années soixante-dix
Gang de hippies qui fument du fleur de lys
L'année deux mille
C′est la noirceur qui tombe sur la ville
En deux-mille-douze
Y a pus rien à faire, sauf jouer du blues
En deux-mille-douze
Y a pus rien à faire, sauf jouer du blues
J′aimerais savoir pourquoi j'existe
Dix à vingt
J′ai des hormones comme plein les mains
C'est déjà trente
J'pourrais faire ce qui m′tente
Mais y a des factures en attente
Quarante
C′est, on dirait, l'métier qui rentre
Cinquante
Y a pus rien qui rentre, surtout pas mon ventre
J′ai déjà soixante
Y a plein d'affaires qui plissent, ostie, j′ai soixante-dix
J'ai quatre-vingt
J′comprends pus rien, c'est déjà l'début de la fin
Après j′compte même pus
D′toute façon, j'ai aucune idée où chu rendu
Lundi
J′veux surtout pas sortir du lit
Mardi
C'comme la journée qui veut rien dire
Le milieu d′la semaine
C'est mercredi, ça vaut la peine
V′là jeudi
J'vois venir la fin d'semaine
J′ai pas fini, faut j′aille courir des aubaines
Vendredi
Ce serait magnifique, chu pogné dans l'trafic
Enfin samedi
Je pourrais dormir, mais y a un paquet d′enfants qui crient
Dimanche est fini
Juste à y penser, j'dormirai pus de la nuit
Les années cinquante
Les ch′veux crêpés pis la crème de menthe
Les années soixante
Une nouvelle musique adolescente
Les années soixante-dix
Gang de hippies qui fument du fleur de lys
L'année deux mille
C′est la noirceur qui tombe sur la ville
En deux-mille-douze
Y a pus rien à faire, sauf jouer du blues
En deux-mille-douze
Y a pus rien à faire, sauf jouer du blues
Writer(s): Serge Fiori Lyrics powered by www.musixmatch.com