Femme Songtext
von Richard Bohringer
Femme Songtext
Ce matin-là, nous avons pris un grand bateau gris
Plein de frères nègres ruisselants,
De dames en mousseline blanche, traversé l′Atlantique
Avec mamie et tous ses cheveux blancs
Là-haut, sur la dunette,
Le capitaine nous regarde
À moitié marin sirène,
Il envoie des baisers au loin
Qu'elle est belle la gonzesse qui déambule
De l′autre côté du pont
Qu'elle est belle,
Je suis sûr quelle a du pognon.
C'est mamie qui me dit touche pas,
Sans ça, tu vas aller au ballon
Et le ballon dans l′eau,
Ça va te faire prendre froid.
Ma mamie, c′est une dure
On se barre avec les économies de son patron
Elle a dit
C'est pas normal que tu fasses ta vie dans
Ce pays si petit.
Ma mamie, c′est une dure
Elle a un pétard dans son cabas
Elle dit comme ça
Que Raoul était jamais arrivé à New York.
Ils l'avaient flingué sur le quai,
Y a vingt ans déjà
Raoul
C′était mon grand-père
Il m'emmenait au bord de la mer
Il regardait l′horizon
Il me disait: un jour on va se casser
Tu feras du cheval tout nu
T'auras des copains indiens
Je te regarderai de mon rocking-chair
Tu verras ma gueule
Ça sera la belle vie
Mais il faut du pognon
Pour vivre sans pognon
Ah çà, grand-père
Il avait les pierds sur terre.
Passe le temps
Nous n'avons jamais vu New York
Ni cette damnée femelle qui tend le poing.
Le bateau a coulé
Mamie a basculé dans l′éternité
Je suis le seul survivant
Il fait beau pourtant
C′est tellement grand
Que je n'ai pas le temps
D′avoir du chagrin, ni de pleurer
Avec tous ces requins
Qui veulent savoir comment je m'appelle
D′où je viens
Je leur dis
Mais je veux pas qu'ils bouffent mamie
C′est d'accord me dit le gros gris
On touche pas à la vieille dame au cheveux
D'argent
Elle peut dormir peinard
On bouffera des calamars
Ils se barrent
Tout à coup j′entends crier.
Je vois un drôle d′oiseau
Qui vient vers moi en pagayant avec ses
Ailes
Multicolores
Un drôle d'oiseau
Je m′appelle bococo dit-il tout essoufflé
Je suis le plus beau des cocos
J'ai un moral d′acier
Je dormais quand on a coulé
Prends ce bout de bois mon gars
Rame tout droit
Plein de frères nègres ruisselants,
De dames en mousseline blanche, traversé l′Atlantique
Avec mamie et tous ses cheveux blancs
Là-haut, sur la dunette,
Le capitaine nous regarde
À moitié marin sirène,
Il envoie des baisers au loin
Qu'elle est belle la gonzesse qui déambule
De l′autre côté du pont
Qu'elle est belle,
Je suis sûr quelle a du pognon.
C'est mamie qui me dit touche pas,
Sans ça, tu vas aller au ballon
Et le ballon dans l′eau,
Ça va te faire prendre froid.
Ma mamie, c′est une dure
On se barre avec les économies de son patron
Elle a dit
C'est pas normal que tu fasses ta vie dans
Ce pays si petit.
Ma mamie, c′est une dure
Elle a un pétard dans son cabas
Elle dit comme ça
Que Raoul était jamais arrivé à New York.
Ils l'avaient flingué sur le quai,
Y a vingt ans déjà
Raoul
C′était mon grand-père
Il m'emmenait au bord de la mer
Il regardait l′horizon
Il me disait: un jour on va se casser
Tu feras du cheval tout nu
T'auras des copains indiens
Je te regarderai de mon rocking-chair
Tu verras ma gueule
Ça sera la belle vie
Mais il faut du pognon
Pour vivre sans pognon
Ah çà, grand-père
Il avait les pierds sur terre.
Passe le temps
Nous n'avons jamais vu New York
Ni cette damnée femelle qui tend le poing.
Le bateau a coulé
Mamie a basculé dans l′éternité
Je suis le seul survivant
Il fait beau pourtant
C′est tellement grand
Que je n'ai pas le temps
D′avoir du chagrin, ni de pleurer
Avec tous ces requins
Qui veulent savoir comment je m'appelle
D′où je viens
Je leur dis
Mais je veux pas qu'ils bouffent mamie
C′est d'accord me dit le gros gris
On touche pas à la vieille dame au cheveux
D'argent
Elle peut dormir peinard
On bouffera des calamars
Ils se barrent
Tout à coup j′entends crier.
Je vois un drôle d′oiseau
Qui vient vers moi en pagayant avec ses
Ailes
Multicolores
Un drôle d'oiseau
Je m′appelle bococo dit-il tout essoufflé
Je suis le plus beau des cocos
J'ai un moral d′acier
Je dormais quand on a coulé
Prends ce bout de bois mon gars
Rame tout droit
Writer(s): Richard Bohringer, Bertrand Richard Lyrics powered by www.musixmatch.com