Saint-Étienne Songtext
von Raphaël
Saint-Étienne Songtext
On n′est pas d'un pays mais on est d′une ville
Où la rue artérielle limite le décor.
Les cheminées d'usines hululent à la mort.
La lampe du gardien rigole de mon style.
La misère écrasant son mégot sur mon cœur
A laissé dans mon sang la trace indélébile
Qui a le même son et la même couleur
Que la suie du crassier, du charbon inutile.
Les forges de mes tempes ont pilonné les mots.
J'ai limé de mes mains le creux des évidences.
Des mots calaminés crachent des hauts-fourneaux.
Mes yeux d′acier trempé inventent le silence.
Je me soûle à New York et me barre à Paris.
Je balance à Rio et ris à Montréal
Mais c′est quand même ici que poussa tout petit
Cette fleur de grisou à tige de métal.
On n'est pas d′un pays mais on est d'une ville
Où la rue artérielle limite le décor.
Les cheminées d′usines hululent à la mort.
La lampe du gardien rigole de mon style.
Où la rue artérielle limite le décor.
Les cheminées d'usines hululent à la mort.
La lampe du gardien rigole de mon style.
La misère écrasant son mégot sur mon cœur
A laissé dans mon sang la trace indélébile
Qui a le même son et la même couleur
Que la suie du crassier, du charbon inutile.
Les forges de mes tempes ont pilonné les mots.
J'ai limé de mes mains le creux des évidences.
Des mots calaminés crachent des hauts-fourneaux.
Mes yeux d′acier trempé inventent le silence.
Je me soûle à New York et me barre à Paris.
Je balance à Rio et ris à Montréal
Mais c′est quand même ici que poussa tout petit
Cette fleur de grisou à tige de métal.
On n'est pas d′un pays mais on est d'une ville
Où la rue artérielle limite le décor.
Les cheminées d′usines hululent à la mort.
La lampe du gardien rigole de mon style.
Writer(s): Bernard Lavilliers Lyrics powered by www.musixmatch.com