La chute Songtext
von Moran
La chute Songtext
Chez-toi
J′ai des oreilles immenses pour entendre pleurer
Jusqu'au fond de l′enfance, un homme et ses péchés
J'ai des poils au menton et quelques autres au cul
Où le même savon ne m'a jamais déçu
J′ai de la poussière à mordre et un chien qui oublie
Qui de l′un donne l'ordre qui de l′autre obéit...
J'ai des douceurs qui coulent et de l′inopportun
Au raz bord de la boule, au trépas de juin
J'ai des problèmes de sang et de rêves qui tournent
L′espoir que l'océan me ramène à Melbourne
J'ai des rivières au cœur et des portes mi-closes
Ma pendule est à l′heure trop tard pour l′overdose...
J'ai les mots pour le dire mais tu ne comprendras pas
Où ira mon désir si ce n′est que chez-toi?
J'ai des bras délicats que le soupçon ignore
Quand ils sont avec toi, ils confondent les corps
J′ai la lune et le miel tellement loin l'une de l′autre
Qu'on peut compter les ciels en dépouilles d'apôtres
J′ai du ventre au passage des tableaux de personne
Du vernis au visage la frayeur monotone
J′ai des plaisirs fourbus des souris acrobates
Des chauves et des chevelues que l'on prendra pour des chattes
J′ai des Boeing en papier qui s'accrochent aux poètes
Comme on reste accroché à la poudre d′escampette
J'ai des miroirs congelés qui sont aussi des glaces
Qui te mettent sur le nez la perte de ta face...
J′ai les mots pour le dire mais tu ne comprendras pas
Où ira mon désir si ce n'est que chez toi?
Parce que j'ai tout ça
Et que je ne veux pas partir
Qu′il n′y a rien d'autre là-bas
Que tu ne pourrais m′offrir
Parce que tu comprendras
Ce que je me tais à te dire...
Si ce n'est pas chez-toi
Où ira mon désir?
J′ai des oreilles immenses pour entendre pleurer
Jusqu'au fond de l′enfance, un homme et ses péchés
J'ai des poils au menton et quelques autres au cul
Où le même savon ne m'a jamais déçu
J′ai de la poussière à mordre et un chien qui oublie
Qui de l′un donne l'ordre qui de l′autre obéit...
J'ai des douceurs qui coulent et de l′inopportun
Au raz bord de la boule, au trépas de juin
J'ai des problèmes de sang et de rêves qui tournent
L′espoir que l'océan me ramène à Melbourne
J'ai des rivières au cœur et des portes mi-closes
Ma pendule est à l′heure trop tard pour l′overdose...
J'ai les mots pour le dire mais tu ne comprendras pas
Où ira mon désir si ce n′est que chez-toi?
J'ai des bras délicats que le soupçon ignore
Quand ils sont avec toi, ils confondent les corps
J′ai la lune et le miel tellement loin l'une de l′autre
Qu'on peut compter les ciels en dépouilles d'apôtres
J′ai du ventre au passage des tableaux de personne
Du vernis au visage la frayeur monotone
J′ai des plaisirs fourbus des souris acrobates
Des chauves et des chevelues que l'on prendra pour des chattes
J′ai des Boeing en papier qui s'accrochent aux poètes
Comme on reste accroché à la poudre d′escampette
J'ai des miroirs congelés qui sont aussi des glaces
Qui te mettent sur le nez la perte de ta face...
J′ai les mots pour le dire mais tu ne comprendras pas
Où ira mon désir si ce n'est que chez toi?
Parce que j'ai tout ça
Et que je ne veux pas partir
Qu′il n′y a rien d'autre là-bas
Que tu ne pourrais m′offrir
Parce que tu comprendras
Ce que je me tais à te dire...
Si ce n'est pas chez-toi
Où ira mon désir?
Writer(s): Jean Francois Morand Lyrics powered by www.musixmatch.com