Kosovo Songtext
von Michel Bühler
Kosovo Songtext
L′avait les yeux bleus les cheveux gris
L' soleil incrusté dans la peau
J′ lui ai d'mandé l' nom d′ son pays
Il m′a répondu "Kosovo"
J' l′avais embarqué dans ma tire
Soixante balais sapé et tout
Où j'allais j′ saurais même' plus l′ dire
Vers n'importe où
Il m'a fait un sourire fragile
Et m′a fait comprendre en trois mots
Qu′il descendait chercher en ville
Un p'tit boulot
Dire que chez nous y a des crétins
Parc′ que ces gens sont différents
Qui les accuseraient facilement
D' manger notre pain
Dans un français faut l′avouer
Bien meilleur que mon albanais
Il m'a raconté qu′il savait
Réparer bâtir cultiver
C' qu'il faisait pour nourrir sa famille
Qui l′avait suivi dans sa fuite
Deux grands fils sa femme et sa fille
La tout′ petite
Dans un centre ils étaient parqués
Pour qu' nos flics aient un œil dessus
Pour qu′ils sachent qu'ici ils étaient
Pas les bienvenus
Dire que chez nous y a des salauds
Parc′ que ces gens parlent étranger
Qui les accuseraient sans broncher
D' voler notre eau
Sur ses genoux ses mains posées
Qu′on aurait dit comme' des outils
Racontaient des mois des années
De terre de ciment de cambouis
Le regard un peu perdu il a
Hoché la tête et soupiré
J'avais une maison là-bas
Tout a brûlé
Vous voyez Monsieur c′est la guerre
Du village il ne reste rien
Rien des amis rien de nos frères
Rien des voisins
Dire que chez moi y a des débiles
Qui mettraient tout l′ monde dans l' même sac
Qui les accuseraient tous en vrac
D′ violer nos filles
Sur un trottoir j' l′ai déposé
Au moins dix fois m'a dit merci
A la foule j′ l'ai vu se mêler
On va sa route on vit sa vie
Alors tandis qu'il s′éloignait
A sa place j′ai cru revoir mon père
Quand au charbon il s'en allait
L′été l'hiver
Ouais tout à coup j′ai revu mon père
Même regard doux mêmes mains
C'est sûrement parc′ qu'on est sur terre
Un peu frangins
lors qu'ils soient d′ là-bas ou d′ici
Ne me parlez plus des connards
Qui sèment la haine et le mépris
Suivez mon regard
Ouais qu'ils soient d′ là-bas ou d'ici
Ne me parlez plus des bandits
Qui sèment la haine et le mépris
La mort aussi
L' soleil incrusté dans la peau
J′ lui ai d'mandé l' nom d′ son pays
Il m′a répondu "Kosovo"
J' l′avais embarqué dans ma tire
Soixante balais sapé et tout
Où j'allais j′ saurais même' plus l′ dire
Vers n'importe où
Il m'a fait un sourire fragile
Et m′a fait comprendre en trois mots
Qu′il descendait chercher en ville
Un p'tit boulot
Dire que chez nous y a des crétins
Parc′ que ces gens sont différents
Qui les accuseraient facilement
D' manger notre pain
Dans un français faut l′avouer
Bien meilleur que mon albanais
Il m'a raconté qu′il savait
Réparer bâtir cultiver
C' qu'il faisait pour nourrir sa famille
Qui l′avait suivi dans sa fuite
Deux grands fils sa femme et sa fille
La tout′ petite
Dans un centre ils étaient parqués
Pour qu' nos flics aient un œil dessus
Pour qu′ils sachent qu'ici ils étaient
Pas les bienvenus
Dire que chez nous y a des salauds
Parc′ que ces gens parlent étranger
Qui les accuseraient sans broncher
D' voler notre eau
Sur ses genoux ses mains posées
Qu′on aurait dit comme' des outils
Racontaient des mois des années
De terre de ciment de cambouis
Le regard un peu perdu il a
Hoché la tête et soupiré
J'avais une maison là-bas
Tout a brûlé
Vous voyez Monsieur c′est la guerre
Du village il ne reste rien
Rien des amis rien de nos frères
Rien des voisins
Dire que chez moi y a des débiles
Qui mettraient tout l′ monde dans l' même sac
Qui les accuseraient tous en vrac
D′ violer nos filles
Sur un trottoir j' l′ai déposé
Au moins dix fois m'a dit merci
A la foule j′ l'ai vu se mêler
On va sa route on vit sa vie
Alors tandis qu'il s′éloignait
A sa place j′ai cru revoir mon père
Quand au charbon il s'en allait
L′été l'hiver
Ouais tout à coup j′ai revu mon père
Même regard doux mêmes mains
C'est sûrement parc′ qu'on est sur terre
Un peu frangins
lors qu'ils soient d′ là-bas ou d′ici
Ne me parlez plus des connards
Qui sèment la haine et le mépris
Suivez mon regard
Ouais qu'ils soient d′ là-bas ou d'ici
Ne me parlez plus des bandits
Qui sèment la haine et le mépris
La mort aussi
Writer(s): Paul Joseph Smith Lyrics powered by www.musixmatch.com