La Nuit de plein soleil Songtext
von Les Valentins
La Nuit de plein soleil Songtext
Le ciel rompt sa nuit pour lancer une passerelle lumineuse qui
S′incline en direction de la terre. Un homme descend du noir.
Il porte à bout de bras les ailes de l'amour.
La nature se courbe en signe de salut puis étale ses étoffes
Les plus soyeuses sur la route du nouveau marcheur.
Il regarde au delà de sa ligne de vue,
Des souffleurs de malheur l′entraînent vers la vallée.
Là, sous un abri la misère, un corps trop nu s'est recroquevillé
Dans le souvenir de la vie, dans le souvenir de l'amour.
Le noeud de ses ailes s′est défait. Il ne reste qu′un trou dans le dos.
La peau a perdu ses caresses, l'abandon a brisé la courbe des membres,
La douleur a tranché la bouche du baiser.
Le marcheur saisit le fil de la plainte.
Aidé d′un aigle à deux têtes, il accélère sa course vers le corps.
La vallée fait alors claquer ses vents, le temps empêche le pas,
Un tapis de chardons ardents entoure la naufragée.
Une colonie de macaques vengeurs hurle la mélodie de la terreur.
Les mains déjà blanches de la prochaine défunte grattent la terre
Traîtresse. La bouche gronde à peine la défaite, le souffle s'épuise,
Le dos se creuse, la colonne se détend pour une fin de vie, à cause
D′une fin d'amour. Le visage a délaissé ses airs rieurs et ne reste
Pour ombre qu′une chevelure pleine de terre et de goudron.
Le vent souffle la tourmente et le porteur d'ailes arrive près
Des membres immobiles. Une sangle de tristesse entrave le corps.
Il ouvre les cuisses puis regarde longtemps.
Quelques traces d'une ancienne étreinte ont marqué la peau.
Il remonte le corps et caresse le dos. Il soulève le visage par la
Nuque puis le tourne vers lui. Il caresse la bouche avec sa bouche
Puis déplie les ailes à longues plumes de paon.
On entend plus que le frottement du velours contre le satin.
Le jour a défait ses attaches de nuit.
Deux corps à deux ailes s′amusent dans le brasier du soleil.
S′incline en direction de la terre. Un homme descend du noir.
Il porte à bout de bras les ailes de l'amour.
La nature se courbe en signe de salut puis étale ses étoffes
Les plus soyeuses sur la route du nouveau marcheur.
Il regarde au delà de sa ligne de vue,
Des souffleurs de malheur l′entraînent vers la vallée.
Là, sous un abri la misère, un corps trop nu s'est recroquevillé
Dans le souvenir de la vie, dans le souvenir de l'amour.
Le noeud de ses ailes s′est défait. Il ne reste qu′un trou dans le dos.
La peau a perdu ses caresses, l'abandon a brisé la courbe des membres,
La douleur a tranché la bouche du baiser.
Le marcheur saisit le fil de la plainte.
Aidé d′un aigle à deux têtes, il accélère sa course vers le corps.
La vallée fait alors claquer ses vents, le temps empêche le pas,
Un tapis de chardons ardents entoure la naufragée.
Une colonie de macaques vengeurs hurle la mélodie de la terreur.
Les mains déjà blanches de la prochaine défunte grattent la terre
Traîtresse. La bouche gronde à peine la défaite, le souffle s'épuise,
Le dos se creuse, la colonne se détend pour une fin de vie, à cause
D′une fin d'amour. Le visage a délaissé ses airs rieurs et ne reste
Pour ombre qu′une chevelure pleine de terre et de goudron.
Le vent souffle la tourmente et le porteur d'ailes arrive près
Des membres immobiles. Une sangle de tristesse entrave le corps.
Il ouvre les cuisses puis regarde longtemps.
Quelques traces d'une ancienne étreinte ont marqué la peau.
Il remonte le corps et caresse le dos. Il soulève le visage par la
Nuque puis le tourne vers lui. Il caresse la bouche avec sa bouche
Puis déplie les ailes à longues plumes de paon.
On entend plus que le frottement du velours contre le satin.
Le jour a défait ses attaches de nuit.
Deux corps à deux ailes s′amusent dans le brasier du soleil.
Writer(s): édith Fambuena, Jean Lamoot, Jean-louis Piérot, Les Valentins, Marcel Aube, Steven Irving Lyrics powered by www.musixmatch.com