La Vierge Éponine Songtext
von Les Frères Jacques
La Vierge Éponine Songtext
Pour voir mourir l'enfant chrétienne
Qu'on jette aux lions ce matin,
Tout Rome s'entass' aux arènes,
Il n'y a plus un strapontin.
Les chapeaux des deux cents familles
Font fac' aux casquett's des voyous.
On s'interpelle, on s'égosille:
"Salve Crassus! Bonjour mon chou!"
Le bon peuple s'écrie: "Ah! Qu' c'est chouette"
L'empereur chaussant son lorgnon
Envoie le clergé fair' la quête
Pour récupérer son pognon!
Sonnez trompettes!
La vierge est prête.
La voilà, la voilà? ah! ah! ah!
"Ah! ce qu'elle est rigolote!"
S'écrie ce vieux dégoûtant.
"Ell' est chouett', elle est boulotte!
J' voudrais connaîtr' ses parents."
Elle répond: "J' suis orpheline,
Sauf le respect que j' te dois,
Sal' païen, je t'enquiquine,
Toi et tes dieux à la noix!"
César, ivre de colère,
Rougissant jusqu'au trognon,
S'écrit: "Bougre de vipère,
J' te d'mand' pas ton opinion!"
Sur un signe du tyran chauve,
Les flics gueul'nt: "Vive Caligula!"
On ouvre la porte des fauves.
C' qu'ils ont l'air vach's ces lions-là!
Voici Justin de Numidie,
Augustin de Chandernagor,
Brutus, rempart de l'Arabie
Et Julot' le lion de Belfort!
Tout éblouis par la lumière,
Ils trébuch'nt comm' s'ils étaient saoûls.
Ils ont le trac, c'est une première,
La presse est là, c'est un gros coup!
Sonnez trompettes!
La vierge est prête.
La voilà, la voilà? ah! ah! ah!
"Ah! ce qu'elle est rigolote!"
S'écrient les rois du désert.
Elle répond: "Bonjour les potes!"
Et leur pass' la main sur l' blair.
Les voilà tous qui ronronnent
Et lui lèch'nt ses p'tits arpions.
César gueul', ordonn' et tonne:
"Allez! bouffez-la, mes lions!"
Ils disent: "Autant pour les crosses!
Nous refusons le boulot;
Tu veux fair' mourir la gosse:
Bouff'-la toi-même, vieux salaud!"
"Empereur, gare à ton prestige,"
Hurlent les gars du poulailler,
"Ah, merde! dit l'empereur, ils attigent!
Faudra que j'rembours' les billets.
Faut du fric pour ma favorite,
Si y en a pas, ell' l'aura sec.
La vach', quand elle s'envoie des frites
Il lui faut du beefsteak avec!'
Au grand prêtre, il ordonne dar'-dare:
"Monseigneur, va m' quérir la Mort
V'là cent balles" L'grand prêtr' se barre
Et r'vient dar'-dar' avec la Mort.
Sonnez trompettes!
La vierge est prête.
La voilà, la voilà? ah! ah! ah!
"Ah! ce qu'elle est rigolote"
Dit la Mort, c'est un p'tit chou.
"Ell' est chouett', elle est boulotte,
Ell' doit pas mourir du tout!"
Caligula, l'oeil tragique
Devant la rein' des tombeaux,
Sentant venir la colique,
Veut gagner les lavabos.
Mais dans un bruit d' catapulte
Ell' lui arrach' son long dress
Et d'un grand coup d' pied occulte
Ell' te l'envoie ad patrès'
Qu'on jette aux lions ce matin,
Tout Rome s'entass' aux arènes,
Il n'y a plus un strapontin.
Les chapeaux des deux cents familles
Font fac' aux casquett's des voyous.
On s'interpelle, on s'égosille:
"Salve Crassus! Bonjour mon chou!"
Le bon peuple s'écrie: "Ah! Qu' c'est chouette"
L'empereur chaussant son lorgnon
Envoie le clergé fair' la quête
Pour récupérer son pognon!
Sonnez trompettes!
La vierge est prête.
La voilà, la voilà? ah! ah! ah!
"Ah! ce qu'elle est rigolote!"
S'écrie ce vieux dégoûtant.
"Ell' est chouett', elle est boulotte!
J' voudrais connaîtr' ses parents."
Elle répond: "J' suis orpheline,
Sauf le respect que j' te dois,
Sal' païen, je t'enquiquine,
Toi et tes dieux à la noix!"
César, ivre de colère,
Rougissant jusqu'au trognon,
S'écrit: "Bougre de vipère,
J' te d'mand' pas ton opinion!"
Sur un signe du tyran chauve,
Les flics gueul'nt: "Vive Caligula!"
On ouvre la porte des fauves.
C' qu'ils ont l'air vach's ces lions-là!
Voici Justin de Numidie,
Augustin de Chandernagor,
Brutus, rempart de l'Arabie
Et Julot' le lion de Belfort!
Tout éblouis par la lumière,
Ils trébuch'nt comm' s'ils étaient saoûls.
Ils ont le trac, c'est une première,
La presse est là, c'est un gros coup!
Sonnez trompettes!
La vierge est prête.
La voilà, la voilà? ah! ah! ah!
"Ah! ce qu'elle est rigolote!"
S'écrient les rois du désert.
Elle répond: "Bonjour les potes!"
Et leur pass' la main sur l' blair.
Les voilà tous qui ronronnent
Et lui lèch'nt ses p'tits arpions.
César gueul', ordonn' et tonne:
"Allez! bouffez-la, mes lions!"
Ils disent: "Autant pour les crosses!
Nous refusons le boulot;
Tu veux fair' mourir la gosse:
Bouff'-la toi-même, vieux salaud!"
"Empereur, gare à ton prestige,"
Hurlent les gars du poulailler,
"Ah, merde! dit l'empereur, ils attigent!
Faudra que j'rembours' les billets.
Faut du fric pour ma favorite,
Si y en a pas, ell' l'aura sec.
La vach', quand elle s'envoie des frites
Il lui faut du beefsteak avec!'
Au grand prêtre, il ordonne dar'-dare:
"Monseigneur, va m' quérir la Mort
V'là cent balles" L'grand prêtr' se barre
Et r'vient dar'-dar' avec la Mort.
Sonnez trompettes!
La vierge est prête.
La voilà, la voilà? ah! ah! ah!
"Ah! ce qu'elle est rigolote"
Dit la Mort, c'est un p'tit chou.
"Ell' est chouett', elle est boulotte,
Ell' doit pas mourir du tout!"
Caligula, l'oeil tragique
Devant la rein' des tombeaux,
Sentant venir la colique,
Veut gagner les lavabos.
Mais dans un bruit d' catapulte
Ell' lui arrach' son long dress
Et d'un grand coup d' pied occulte
Ell' te l'envoie ad patrès'
Writer(s): henri georges clouzot, jean villard gilles Lyrics powered by www.musixmatch.com