N'oublie pas Songtext
von L
N'oublie pas Songtext
Je t′attends
Je t'attends j′ai le temps
Je t'attends
Je t'attends j′ai le temps
N′oublie pas ce que c'était de faire
L′amour à cette heure-ci du jour
La lumière passait dans l'œil de bœuf
Et jouait avec les plis du ventre
Et des fesses
Elle pourchassait un grain de beauté
Et mourait dans l′estuaire
Du sexe ouvert comme une mangue
Où la vie recommençait
La partie était perdue d'avance
Pour nous ce n′était pas une raison
De ne pas la jouer
N'oublie pas ce que c'était de danser
Comme des épouvantails qui quittaient
Pour la première fois leur piquet
Leur champ leur soleil bouillant
Dans les grandes plaines de fossés
Débordants de branches mortes
À l′entrée des villages
Plantés dans le décor
Comme des fléchettes tordues
Nous avons dansé si mal
Si longtemps et si fort
Avant de retourner cuire au milieu
Des blés hauts
Nous savons depuis notre naissance
Que nous sommes voués à finir
Brisés en mille morceaux
N′oublie pas ce que c'était
De croire en toute parole humaine
De passer à travers des portes fermées
Le plus violemment possible
De plonger son corps dans celui
De celle qu′on aime et de se laisser
Porter aux vagues de son plaisir
Chaque seconde qui passe tombe
De ma bouche et vient gonfler
Les flots des heures perdues
Je me suis égarée dans tes promesses
Je ne me retrouve plus
N'oublie pas la douceur de mes mains sur toi
Maintenant qu′elles sont dures d'avoir
Touché les cornes des bêtes sauvages
J′ai voulu t'apporter la vie nouvelle
Et j'ai griffé ton paysage
Tu me dis que je ressemble à ces chiens fous
Sur les bords des cours de ferme
Pourtant je garde sans morsure
La terre qui fut la mienne, où j′avais préparé
Une couche de paille un gros pichet de lait
Et des tresses de montagne autour
Pour accueillir ma reine
N′oublie pas ce que c'était
Ce grand ciel bleu renversé sur la mer
Que je connais si mal à cause des ombres
Où je suis née mon azur est percé
Par les flèches d′une cathédrale
Le noir me rassure et le bleu me fait mal
Je sens encore passer sur moi
L'odeur des couvertures où je dormais longtemps
Jusqu′à ce que les ânes rappellent en leur campagne
Ta caresse et ta main où tu gardais le pain
Dur comme un barreau de table
N'oublie pas ce que c′était de s'écorcher
Aux ronces des chemins effacés entre
La pente et la rivière
Je passais devant
Pour défaire les tiges nouées aux portes
De l'eau claire tu te baignais souvent
Je restais à la rive
Les pieds nus dans la boue
Tu étais si paisible
Et nous étions chez nous
N′oublie pas ce que c′était d'aimer
Et d′être aimée de cette façon
Je te souhaite que cela recommence
Que tu puisses y croire de nouveau
Avec ce même désir vissé au corps
Comme une poche au flanc d'un beau manteau
N′oublie pas que je n'oublie rien de tout cela
Demain je serai encore là
Et toi tu seras déjà loin
Je t'attends j′ai le temps
Je t'attends
Je t'attends j′ai le temps
N′oublie pas ce que c'était de faire
L′amour à cette heure-ci du jour
La lumière passait dans l'œil de bœuf
Et jouait avec les plis du ventre
Et des fesses
Elle pourchassait un grain de beauté
Et mourait dans l′estuaire
Du sexe ouvert comme une mangue
Où la vie recommençait
La partie était perdue d'avance
Pour nous ce n′était pas une raison
De ne pas la jouer
N'oublie pas ce que c'était de danser
Comme des épouvantails qui quittaient
Pour la première fois leur piquet
Leur champ leur soleil bouillant
Dans les grandes plaines de fossés
Débordants de branches mortes
À l′entrée des villages
Plantés dans le décor
Comme des fléchettes tordues
Nous avons dansé si mal
Si longtemps et si fort
Avant de retourner cuire au milieu
Des blés hauts
Nous savons depuis notre naissance
Que nous sommes voués à finir
Brisés en mille morceaux
N′oublie pas ce que c'était
De croire en toute parole humaine
De passer à travers des portes fermées
Le plus violemment possible
De plonger son corps dans celui
De celle qu′on aime et de se laisser
Porter aux vagues de son plaisir
Chaque seconde qui passe tombe
De ma bouche et vient gonfler
Les flots des heures perdues
Je me suis égarée dans tes promesses
Je ne me retrouve plus
N'oublie pas la douceur de mes mains sur toi
Maintenant qu′elles sont dures d'avoir
Touché les cornes des bêtes sauvages
J′ai voulu t'apporter la vie nouvelle
Et j'ai griffé ton paysage
Tu me dis que je ressemble à ces chiens fous
Sur les bords des cours de ferme
Pourtant je garde sans morsure
La terre qui fut la mienne, où j′avais préparé
Une couche de paille un gros pichet de lait
Et des tresses de montagne autour
Pour accueillir ma reine
N′oublie pas ce que c'était
Ce grand ciel bleu renversé sur la mer
Que je connais si mal à cause des ombres
Où je suis née mon azur est percé
Par les flèches d′une cathédrale
Le noir me rassure et le bleu me fait mal
Je sens encore passer sur moi
L'odeur des couvertures où je dormais longtemps
Jusqu′à ce que les ânes rappellent en leur campagne
Ta caresse et ta main où tu gardais le pain
Dur comme un barreau de table
N'oublie pas ce que c′était de s'écorcher
Aux ronces des chemins effacés entre
La pente et la rivière
Je passais devant
Pour défaire les tiges nouées aux portes
De l'eau claire tu te baignais souvent
Je restais à la rive
Les pieds nus dans la boue
Tu étais si paisible
Et nous étions chez nous
N′oublie pas ce que c′était d'aimer
Et d′être aimée de cette façon
Je te souhaite que cela recommence
Que tu puisses y croire de nouveau
Avec ce même désir vissé au corps
Comme une poche au flanc d'un beau manteau
N′oublie pas que je n'oublie rien de tout cela
Demain je serai encore là
Et toi tu seras déjà loin
Writer(s): Antoine Montgaudon, Cécile Coulon, Raphaele Lannadere Lyrics powered by www.musixmatch.com