Le Narratif Songtext
von Keith Kouna
Le Narratif Songtext
Quand je repense à cette danse
Après des années d′intérêts
En essayant de faire les comptes
En essayant de faire la paix
Avec ton corps éthéré
Tes cheveux rouges
Et ta taille espelette
T'avais l′air d'une pin-up
T'avais l′air d′une starlette
Avec tes aromates
Et ta robe à paillettes
Monarque
Dans ce local sale
Qui me servait d'hôtel
Entre les restes de bal
Et les pneus à rabais
On dansait doucement
Comme des vagues
Entre les récifs
Et autres vieilles âmes
Ou quand je caressais ta tête
Cet après-midi-là sur les buttes
Cryptées de soleil et de rêves
Et ensommeillées de mystère
Je bandais discrètement
Gêné comme un adolescent
Ça faisait mal de vivre seul
Avec tout ça
Avec toi
Un pied de céleri
Couché dans l′herbe
Chaude et fraîche
Épaisse et neuve
D'un printemps
D′acétaminophène
Et partout ces gens
Embrumés de charmes
Tellement aimables
Et détestables
À la fois
Lointains comme d'autres espèces
Comme d′autres espaces
Insignifiants
Comme d'anciens camarades
J'ai pris ta main
Près du cimetière
Rempli des charognes
De nos ancêtres
De nos pères et nos mères
Nos vieux débiles
Nos vieux sacs à larves
Hé misère
Pauvre ou riche
On vaut pas cher
T′as souri
Surprise et ravie
Sans déboulonner ton pas
Frôlant fumant humant
Tous les interstices de la valse
Et moi qui rêvais
D′être clochard ou fermier
Ermite ou vieux
J'ai tout raté
C′est trop de boulot
C'est trop de temps
C′est toujours à recommencer
À trop remuer l'éprouvette
Des singes qui escaladaient les Alpes
Les tarés
Les carrés
Les barrés
Et tous les autres psychopathes
Serrés dans des gares
Et dans des bars
Oyé soûlés
Oyé Ô passants dépassés
Pornos pantins
Emmêlés dans les câbles
Fougères de fer de geôles
Et lianes à cages
Balancés
Ballotés
De guerres en fêtes
De victoires en défaites
Comme tout un chacun minable
Occupé à occuper l′espace
À lancer la serviette
Ou à accumuler les grades
Dans la grande tour de Babel
Chiée de carcasses colériques
Et hémorragie de plaintes sales
Au pire on demandera
À la diaspora
La famille
La nation
Les prêtres
S'il y a encore des frais
S'il y a encore des fonds
Si on peut se permettre
Encore une autre déconnade
Au gré des astres
Et des massacres
Pendant que tout déboule
Et s′accélère et s′accélère
Reculer l'heure
Avancer l′heure
Ça fait un méchant bail
Que ça stagne
Mais je m'égare
Et t′es partie
Belle comme un dernier verre
Un baiser sous le porche
Un chapelet dans la bière
Mais je m'égare
Et t′es partie
Quelque part
Dans un autre cheptel
Réussir ton dérapage
Mais je m'égare
Et t'es partie
La vie est ailleurs
On s′y reverra
Peut-être
Ou pas
J′ai fini
Après des années d′intérêts
En essayant de faire les comptes
En essayant de faire la paix
Avec ton corps éthéré
Tes cheveux rouges
Et ta taille espelette
T'avais l′air d'une pin-up
T'avais l′air d′une starlette
Avec tes aromates
Et ta robe à paillettes
Monarque
Dans ce local sale
Qui me servait d'hôtel
Entre les restes de bal
Et les pneus à rabais
On dansait doucement
Comme des vagues
Entre les récifs
Et autres vieilles âmes
Ou quand je caressais ta tête
Cet après-midi-là sur les buttes
Cryptées de soleil et de rêves
Et ensommeillées de mystère
Je bandais discrètement
Gêné comme un adolescent
Ça faisait mal de vivre seul
Avec tout ça
Avec toi
Un pied de céleri
Couché dans l′herbe
Chaude et fraîche
Épaisse et neuve
D'un printemps
D′acétaminophène
Et partout ces gens
Embrumés de charmes
Tellement aimables
Et détestables
À la fois
Lointains comme d'autres espèces
Comme d′autres espaces
Insignifiants
Comme d'anciens camarades
J'ai pris ta main
Près du cimetière
Rempli des charognes
De nos ancêtres
De nos pères et nos mères
Nos vieux débiles
Nos vieux sacs à larves
Hé misère
Pauvre ou riche
On vaut pas cher
T′as souri
Surprise et ravie
Sans déboulonner ton pas
Frôlant fumant humant
Tous les interstices de la valse
Et moi qui rêvais
D′être clochard ou fermier
Ermite ou vieux
J'ai tout raté
C′est trop de boulot
C'est trop de temps
C′est toujours à recommencer
À trop remuer l'éprouvette
Des singes qui escaladaient les Alpes
Les tarés
Les carrés
Les barrés
Et tous les autres psychopathes
Serrés dans des gares
Et dans des bars
Oyé soûlés
Oyé Ô passants dépassés
Pornos pantins
Emmêlés dans les câbles
Fougères de fer de geôles
Et lianes à cages
Balancés
Ballotés
De guerres en fêtes
De victoires en défaites
Comme tout un chacun minable
Occupé à occuper l′espace
À lancer la serviette
Ou à accumuler les grades
Dans la grande tour de Babel
Chiée de carcasses colériques
Et hémorragie de plaintes sales
Au pire on demandera
À la diaspora
La famille
La nation
Les prêtres
S'il y a encore des frais
S'il y a encore des fonds
Si on peut se permettre
Encore une autre déconnade
Au gré des astres
Et des massacres
Pendant que tout déboule
Et s′accélère et s′accélère
Reculer l'heure
Avancer l′heure
Ça fait un méchant bail
Que ça stagne
Mais je m'égare
Et t′es partie
Belle comme un dernier verre
Un baiser sous le porche
Un chapelet dans la bière
Mais je m'égare
Et t′es partie
Quelque part
Dans un autre cheptel
Réussir ton dérapage
Mais je m'égare
Et t'es partie
La vie est ailleurs
On s′y reverra
Peut-être
Ou pas
J′ai fini
Writer(s): Keith Kouna Lyrics powered by www.musixmatch.com