Matin de mai Songtext
von Julos Beaucarne
Matin de mai Songtext
Matin de mai
Julos Beaucarne
Comment dire mon vague à l′âme
En ce beau matin de mai,
Le brouillard doucement surnage,
Etirant le paysage
Au-dessus des prés.
Comment dire mélancolie
Quand le cœur est labouré,
Quand les portes de la vie
Semblent s'être refermées.
Souvenir de beaux visages
A tout jamais éloignés,
Eloignés les paysages
Où des fantômes surnagent
Sous des horloges arrêtées.
Secret, secret, parentage
Secrètes affinités,
Sans avoir même le même âge,
L′entier et le grand partage
Que le temps gomme et défait.
Le train des amours s'éloigne,
Un bras s'agite et paraît
En place la secrète lame
Qui patiente, taraude l′âme
Jusqu′à plus jamais.
Des toujours et des peut-être,
Dans le beau temps du mois de mai
Fais ce qu'il te plaît pour naître,
Car à force de disparaître
Ta présence est décuplée.
Le préposé à l′attente
Suppose toujours que rentre
Par hasard, un matinet,
Une matineuse belle
Qui arrive et qui l'éveille
Avec ses doigts de soleil.
Horloge des espérances,
Tes rouages sont compliqués,
Pourquoi souligner l′absence
En poussant tes heures lentes
Dans le trou béant du passé.
La dormeuse dans sa chambre
N'entend plus la voix du clocher,
Un sommeil profond la hante,
Mange les heures étranges,
Coupe en tranches son passé.
Julos Beaucarne
Comment dire mon vague à l′âme
En ce beau matin de mai,
Le brouillard doucement surnage,
Etirant le paysage
Au-dessus des prés.
Comment dire mélancolie
Quand le cœur est labouré,
Quand les portes de la vie
Semblent s'être refermées.
Souvenir de beaux visages
A tout jamais éloignés,
Eloignés les paysages
Où des fantômes surnagent
Sous des horloges arrêtées.
Secret, secret, parentage
Secrètes affinités,
Sans avoir même le même âge,
L′entier et le grand partage
Que le temps gomme et défait.
Le train des amours s'éloigne,
Un bras s'agite et paraît
En place la secrète lame
Qui patiente, taraude l′âme
Jusqu′à plus jamais.
Des toujours et des peut-être,
Dans le beau temps du mois de mai
Fais ce qu'il te plaît pour naître,
Car à force de disparaître
Ta présence est décuplée.
Le préposé à l′attente
Suppose toujours que rentre
Par hasard, un matinet,
Une matineuse belle
Qui arrive et qui l'éveille
Avec ses doigts de soleil.
Horloge des espérances,
Tes rouages sont compliqués,
Pourquoi souligner l′absence
En poussant tes heures lentes
Dans le trou béant du passé.
La dormeuse dans sa chambre
N'entend plus la voix du clocher,
Un sommeil profond la hante,
Mange les heures étranges,
Coupe en tranches son passé.
Writer(s): Julos Beaucarne, Pascal Jacques G Chardome Lyrics powered by www.musixmatch.com