Berceuse pour Carlitos Songtext
von Juliette
Berceuse pour Carlitos Songtext
Som-som béni béni béni
Som-som béni béni som
La som-som s′en es anado
A cabal sus uno crabo
Tournara dema mati
A cabalet sus un poulhi
Dors, toi que rien ne préoccupe,
Au creux des draps noirs de mes jupes
Et laisse-moi rêver aussi
De ce que sera notre vie,
De ce que deviendra ta mère
Dans les bas-fonds de Buenos Aires
Près du Rio de la Plata,
Puisque un jour nous vivrons là-bas.
Fuyant la brique de Toulouse,
Ton père et sa femme jalouse
Somos imigrados pobres
Pauvres Charles et Berthe Gardès.
Som-som béni béni béni
Som-som béni béni som
Hélas tu me diras adios
Et sois digne de ton Carlitos.
"Maman je dois gagner du fric,
Charmer l'Europe et l′Amérique,
Faire pleurer et jouir des Margot
Sur la scansion de mes tangos
Car me voilà roi de Paris,
Bientôt star au ciel des Yankees.
Maman maman vois j'ai des ailes.
Je suis le grand Carlos Gardel,
Mais je resterai ton nino,
Ton petit rossignol porteno."
Oui je suis la maman d'un roi,
Et si l′on me montre du doigt,
Ce n′est plus parce que je suis fille-mère
Mais parce que demain mieux qu'hier
Tu chantes casqué de gomina
Pour des putains de cinéma.
Ils disent que je suis une sainte,
Mais j′aimerais être ces femmes peintes,
Nues sous leurs robes en lamé,
Qu'entre tes bras tu fais pâmer.
Som-som béni béni som
La som-som s′en es anado
A cabal sus uno crabo
Tournara dema mati
A cabalet sus un poulhi
Dors, toi que rien ne préoccupe,
Au creux des draps noirs de mes jupes
Et laisse-moi rêver aussi
De ce que sera notre vie,
De ce que deviendra ta mère
Dans les bas-fonds de Buenos Aires
Près du Rio de la Plata,
Puisque un jour nous vivrons là-bas.
Fuyant la brique de Toulouse,
Ton père et sa femme jalouse
Somos imigrados pobres
Pauvres Charles et Berthe Gardès.
Som-som béni béni béni
Som-som béni béni som
Hélas tu me diras adios
Et sois digne de ton Carlitos.
"Maman je dois gagner du fric,
Charmer l'Europe et l′Amérique,
Faire pleurer et jouir des Margot
Sur la scansion de mes tangos
Car me voilà roi de Paris,
Bientôt star au ciel des Yankees.
Maman maman vois j'ai des ailes.
Je suis le grand Carlos Gardel,
Mais je resterai ton nino,
Ton petit rossignol porteno."
Oui je suis la maman d'un roi,
Et si l′on me montre du doigt,
Ce n′est plus parce que je suis fille-mère
Mais parce que demain mieux qu'hier
Tu chantes casqué de gomina
Pour des putains de cinéma.
Ils disent que je suis une sainte,
Mais j′aimerais être ces femmes peintes,
Nues sous leurs robes en lamé,
Qu'entre tes bras tu fais pâmer.
Writer(s): Pierre Philippe, Juliette Noureddine Lyrics powered by www.musixmatch.com