Les P.D. Songtext
von Henri Tachan
Les P.D. Songtext
Délicatement peints de fond de teint postiche
Les paupières huilées sur leurs grands yeux de biche
Tondus absaloniens ou tendrement bouclés
Ils vont à petits pas dodelinant des miches
Les PD
Ficelés et moulés de pantalons étroits
Sur leurs pattes fragiles ils marchent trois par trois
Leur fin minois couvert de lunettes teintées
Ils vont comme pucelles entrelacés du doigt
Les PD
Il faut dire qu′ils ressemblent trait pour trait point par point
Tellement à leurs soeurs les femmes ces catins
Que beaucoup comme moi honteusement trompés
Se retournent en sifflant sur leur chute de reins
Les convertis dit-on font d'excellents bourreaux
Et les pires athées font les meilleurs dévots
Est-ce à dire Gide en main comme livre sacré
Que les coureurs de jupe seront tous et bientôt
Des PD
Que le dernier carré de purs d′incorruptibles
Va sentir quelque part sauter quelque fusible
Et reniant la tiédeur d'une paire de seins nacrés
Va plonger dans l'ersatz le nouveau combustible
Des PD
Est-ce à dire que bientôt les femmes ces voleuses d′hommes
Parquées dans des ghettos bien après l′oncle Tom
Inévitablement seront un jour forcées
De croquer le gigot à la place de la pomme
Moi qui suis Dieu soit loué fierté congénitale
Le chevalier servant des amours dites normales
Du haut de mon donjon je rêve de chasser
Jusqu'au dernier impie cette secte infernale
Des PD
Mais vite fatigué de chercher médecine
À cette épidémie aux antiques racines
Je les laisse un peu plus toujours proliférer
Y trouvant en retour plus de femmes câlines
Braves PD
Qu′ils le deviennent tous de tous lieux de tous bords
Des truands de Pigalle aux chât'lains de Chambord
Et se réalis′ra ce vieux rêve insensé
Voir toutes les Vénus se disputer mon corps
Et lorsque rassasié de la chair féminine
Mon goût de forniquer ne s'ra plus que routine
Tournant enfin le dos sans en faire tout un plat
Peut-être vais-je crier à tous ces PD-là
Et s′il n'en reste qu'un je serai celle-là
Les paupières huilées sur leurs grands yeux de biche
Tondus absaloniens ou tendrement bouclés
Ils vont à petits pas dodelinant des miches
Les PD
Ficelés et moulés de pantalons étroits
Sur leurs pattes fragiles ils marchent trois par trois
Leur fin minois couvert de lunettes teintées
Ils vont comme pucelles entrelacés du doigt
Les PD
Il faut dire qu′ils ressemblent trait pour trait point par point
Tellement à leurs soeurs les femmes ces catins
Que beaucoup comme moi honteusement trompés
Se retournent en sifflant sur leur chute de reins
Les convertis dit-on font d'excellents bourreaux
Et les pires athées font les meilleurs dévots
Est-ce à dire Gide en main comme livre sacré
Que les coureurs de jupe seront tous et bientôt
Des PD
Que le dernier carré de purs d′incorruptibles
Va sentir quelque part sauter quelque fusible
Et reniant la tiédeur d'une paire de seins nacrés
Va plonger dans l'ersatz le nouveau combustible
Des PD
Est-ce à dire que bientôt les femmes ces voleuses d′hommes
Parquées dans des ghettos bien après l′oncle Tom
Inévitablement seront un jour forcées
De croquer le gigot à la place de la pomme
Moi qui suis Dieu soit loué fierté congénitale
Le chevalier servant des amours dites normales
Du haut de mon donjon je rêve de chasser
Jusqu'au dernier impie cette secte infernale
Des PD
Mais vite fatigué de chercher médecine
À cette épidémie aux antiques racines
Je les laisse un peu plus toujours proliférer
Y trouvant en retour plus de femmes câlines
Braves PD
Qu′ils le deviennent tous de tous lieux de tous bords
Des truands de Pigalle aux chât'lains de Chambord
Et se réalis′ra ce vieux rêve insensé
Voir toutes les Vénus se disputer mon corps
Et lorsque rassasié de la chair féminine
Mon goût de forniquer ne s'ra plus que routine
Tournant enfin le dos sans en faire tout un plat
Peut-être vais-je crier à tous ces PD-là
Et s′il n'en reste qu'un je serai celle-là
Writer(s): Henri Tachan, Paul Roseau Jean Lyrics powered by www.musixmatch.com