Quand j’serai grand… Songtext
von Fabe
Quand j’serai grand… Songtext
Pour commencer une pensée pour ceux levés de bonne heure,
Qui bossent dur, imposture d′une vie sans trop de saveur,
Qui bossent onze mois pour partir comme papa,
Un mois en vacances, qui économisent sinon ça passe pas!
Ceux qui passent leurs week-end dans les parcs
Et attendent leurs vacances comme les Français que les alliés débarquent...
Quand j'étais gosse j′avais de l'appréhension, de l'ambition,
J′disais par amour pas par prétention:
" Quand j′serais grand j'veux habiter à la mer,
Avec mon père et ma mère,
Marcher dans le sable, plus prendre le R.E.R... "
J′avais dix ans c'était en 81, on est en 98 fréro, j′ai pas changé d'numéro.
[Refrain]:
" Quand j′serai grand j'veux habiter à la mer,
Avec mon père et ma mère,
Marcher dans le sable, plus prendre le R.E.R.,
Ces putains de tours j'veux plus les voir plus tard,
J′veux vivre autre part, j′ai même une idée si tu veux savoir... "
J'ai pas changé d′numéro de département,
Seulement d'appartement
Grandi dans des quartiers, appartenant
A la majorité qu′une minorité possède
Ça m'obsède comme les photos qu′ils montrent au Club Med.
T'as vu le prix qu'ça coûte un billet d′avion?
J′ai découvert la Martinique à 26 ans, j'avais pas l′air con!
Pourtant là-bas c'était chez moi à moi aussi, j′ai dû rester ici.
L'été dans l′train tu peux rester assis.
C'est l'avantage de pas avoir d′pognon au mois d′août, à Paris.
Combien tu paries?
Pendant qu'tu bronzes y a des gosses qui jouent au foot en bas de chez eux,
Et ils t′emmerdent, j'ai grandi comme eux!
[Refrain]
Assis sur le ciment torse nu, j′appelle un pote à la fenêtre
Une bouteille d'eau fraîche, il m′a descendu.
Cette année il reste ici,
Il était au bled l'année dernière
Et comme son père est le voisin de mon père,
C'est pas un milliardaire.
Alors on s′promène tous les deux, on rencontre les autres
A l′époque y avait pas trop de toxs dans les rues
Maintenant ils poussent comme des œufs... à Pâques.
Les gosses mettent le paquet
Démarrent au quart de tour et foutent des taquets...
Essaye d'attaquer, tu vas voir c′que c'est que le stress
Quand la vie t′laisse de côté,
Tu jalouses, tu blesses, tu testes, tu détestes, ça empeste,
Dans la rue l'été y a des flics, t′es pas à Miami et la réalité
C'est qu'on a tous à peu près vécu la même, fait les mêmes colonies,
Les mêmes jeux de rôles avec les mêmes thèmes...
J′m′arrête ici dédicasse aux petits en bas d'chez moi,
En bas d′chez toi
A ceux qui partent et ceux qui ne partent pas.
[Refrain]
Qui bossent dur, imposture d′une vie sans trop de saveur,
Qui bossent onze mois pour partir comme papa,
Un mois en vacances, qui économisent sinon ça passe pas!
Ceux qui passent leurs week-end dans les parcs
Et attendent leurs vacances comme les Français que les alliés débarquent...
Quand j'étais gosse j′avais de l'appréhension, de l'ambition,
J′disais par amour pas par prétention:
" Quand j′serais grand j'veux habiter à la mer,
Avec mon père et ma mère,
Marcher dans le sable, plus prendre le R.E.R... "
J′avais dix ans c'était en 81, on est en 98 fréro, j′ai pas changé d'numéro.
[Refrain]:
" Quand j′serai grand j'veux habiter à la mer,
Avec mon père et ma mère,
Marcher dans le sable, plus prendre le R.E.R.,
Ces putains de tours j'veux plus les voir plus tard,
J′veux vivre autre part, j′ai même une idée si tu veux savoir... "
J'ai pas changé d′numéro de département,
Seulement d'appartement
Grandi dans des quartiers, appartenant
A la majorité qu′une minorité possède
Ça m'obsède comme les photos qu′ils montrent au Club Med.
T'as vu le prix qu'ça coûte un billet d′avion?
J′ai découvert la Martinique à 26 ans, j'avais pas l′air con!
Pourtant là-bas c'était chez moi à moi aussi, j′ai dû rester ici.
L'été dans l′train tu peux rester assis.
C'est l'avantage de pas avoir d′pognon au mois d′août, à Paris.
Combien tu paries?
Pendant qu'tu bronzes y a des gosses qui jouent au foot en bas de chez eux,
Et ils t′emmerdent, j'ai grandi comme eux!
[Refrain]
Assis sur le ciment torse nu, j′appelle un pote à la fenêtre
Une bouteille d'eau fraîche, il m′a descendu.
Cette année il reste ici,
Il était au bled l'année dernière
Et comme son père est le voisin de mon père,
C'est pas un milliardaire.
Alors on s′promène tous les deux, on rencontre les autres
A l′époque y avait pas trop de toxs dans les rues
Maintenant ils poussent comme des œufs... à Pâques.
Les gosses mettent le paquet
Démarrent au quart de tour et foutent des taquets...
Essaye d'attaquer, tu vas voir c′que c'est que le stress
Quand la vie t′laisse de côté,
Tu jalouses, tu blesses, tu testes, tu détestes, ça empeste,
Dans la rue l'été y a des flics, t′es pas à Miami et la réalité
C'est qu'on a tous à peu près vécu la même, fait les mêmes colonies,
Les mêmes jeux de rôles avec les mêmes thèmes...
J′m′arrête ici dédicasse aux petits en bas d'chez moi,
En bas d′chez toi
A ceux qui partent et ceux qui ne partent pas.
[Refrain]
Writer(s): Christophe Rene Clauet, Fabrice Patrick Leloup Lyrics powered by www.musixmatch.com