Lézards Songtext
von Excellento
Lézards Songtext
Voilà trois jours
Trois jours et trois nuits
Que chaque matin mon ami mon frère mon colocataire
S′enferme à double-tour dans la salle de bain
Dès que la Lune se barre
Il crache des lézards
Qu'en penseraient les médecins?
Qu′ausculter à la nuit tombée?
Que prescrire?
Oh! Dites-moi docteur il est déjà tard
Dites-moi qu'il ne fait que cracher des lézards
Et si c'est à cause du jour qui se lève
Qu′à cela ne tienne je retiendrais la nuit pour lui
Que le Soleil s′occupe à gercer d'autres lèvres
Les nôtres on les éclaire à la lanterne
À la luciole captive
Et quand on ira voir la mer
Soigner nos bronches au grand air
On s′habituera c'est juste l′obscurité
Pour qu'on esquive les crabes
Pendant que la Lune sèche nos pieds
Et tous les sentiments qu′on laisse étendus sur un tancarville
Quand on plonge pour la dernière fois dans l'eau de la cité balnéaire
Nos genoux esquintés sur la roche ou sur le dos des bigorneaux
Ça s'effrite ça s′effiloche
Ça recrache les lézards qu′on pensait avoir
Digérer dix ans plus tôt
Car c'est bien de ça qu′il s'agit
Quand mon ami mon frère mon colocataire
S′enferme tous les matins
À double-tour dans la salle de bain
Qu'il refuse de sortir
Qu′à travers la serrure il murmure
La main gauche en compresse contre une cerne égratignée
Qu'un banc de requins rôde autour de l'immeuble
Qu′il s′est vu pousser son dernier soupir
Déjà en rentrant du night-shop
Il s'est pris des ronces juste à côté de l′œil
Il les avait vu venir mais pensait s'en tirer
Pensait à l′avenir
Et si les épines l'avaient pas griffé
Il aurait pensé au reste
Oh c′était moins une
À deux doigts de déchirer sa veste
Pour mieux respirer
C'est qu'il fait chaud ici
La mer déborde alors
Je plonge vers le rez-de-chaussée vérifier la boîte aux lettres
Les jours se rallongent alors
J′obstrue les fenêtres
Et l′on ne sort plus que la nuit
Tant pis nos ombres s'empilent quand même
Même s′il y a des nuages reste l'éclairage urbain
Plutôt que rougir au Soleil
On attend minuit pour un bain
Dehors la mer déborde alors
Plus besoin d′aller loin pour
Nettoyer nos bronches à l'air salin
Voilà trois jours trois jours et trois nuits
Dès que la Lune se barre
Mon ami mon frère mon colocataire
Crache des lézards
Trois jours et trois nuits
Que chaque matin mon ami mon frère mon colocataire
S′enferme à double-tour dans la salle de bain
Dès que la Lune se barre
Il crache des lézards
Qu'en penseraient les médecins?
Qu′ausculter à la nuit tombée?
Que prescrire?
Oh! Dites-moi docteur il est déjà tard
Dites-moi qu'il ne fait que cracher des lézards
Et si c'est à cause du jour qui se lève
Qu′à cela ne tienne je retiendrais la nuit pour lui
Que le Soleil s′occupe à gercer d'autres lèvres
Les nôtres on les éclaire à la lanterne
À la luciole captive
Et quand on ira voir la mer
Soigner nos bronches au grand air
On s′habituera c'est juste l′obscurité
Pour qu'on esquive les crabes
Pendant que la Lune sèche nos pieds
Et tous les sentiments qu′on laisse étendus sur un tancarville
Quand on plonge pour la dernière fois dans l'eau de la cité balnéaire
Nos genoux esquintés sur la roche ou sur le dos des bigorneaux
Ça s'effrite ça s′effiloche
Ça recrache les lézards qu′on pensait avoir
Digérer dix ans plus tôt
Car c'est bien de ça qu′il s'agit
Quand mon ami mon frère mon colocataire
S′enferme tous les matins
À double-tour dans la salle de bain
Qu'il refuse de sortir
Qu′à travers la serrure il murmure
La main gauche en compresse contre une cerne égratignée
Qu'un banc de requins rôde autour de l'immeuble
Qu′il s′est vu pousser son dernier soupir
Déjà en rentrant du night-shop
Il s'est pris des ronces juste à côté de l′œil
Il les avait vu venir mais pensait s'en tirer
Pensait à l′avenir
Et si les épines l'avaient pas griffé
Il aurait pensé au reste
Oh c′était moins une
À deux doigts de déchirer sa veste
Pour mieux respirer
C'est qu'il fait chaud ici
La mer déborde alors
Je plonge vers le rez-de-chaussée vérifier la boîte aux lettres
Les jours se rallongent alors
J′obstrue les fenêtres
Et l′on ne sort plus que la nuit
Tant pis nos ombres s'empilent quand même
Même s′il y a des nuages reste l'éclairage urbain
Plutôt que rougir au Soleil
On attend minuit pour un bain
Dehors la mer déborde alors
Plus besoin d′aller loin pour
Nettoyer nos bronches à l'air salin
Voilà trois jours trois jours et trois nuits
Dès que la Lune se barre
Mon ami mon frère mon colocataire
Crache des lézards
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