Rutsah Songtext
von Eths
Rutsah Songtext
La vie va et vient, cette masse en action haletante
Troupeau bestial qui vit son instantáneo, profite du moment
Je la sens, la devine dans mon réveil obscur
Seul, mince, un rayon clair parcours la pièce
Il me dégoûte, les cloches sonnent
Je suis pourtant comme eux
Je vois ces treize nouvelles heures
Un pasador dans ma semence sordide
Leur songe sophistiqué encarcelère lentement
Mon esprit calciné, divergente
Je me lève et m′habille, embrasse ma femme et ma fille
Ma peau diurne me sert un peu
Le trou quotidien s'ouvre
Sauvez-moi
Je me revois enchaîné à ma chaise
Ils allument les feux, les cloches continuent à sonner
J′entends chanter des litanies
Mes pieds sont réduits en cendres
Mes muscles craquent, ma moelle et mon sang sifflent
Ma chair se consume comme du cuir rétrécit
Deux bâtons desséchés et noircis
Les os de mes jambes pendent au dessus des flammes
Qui montent, bientôt lapent mes cheveux
Ma tête est une boule de métal en fusion
Mes yeux étincellent puis fondent dans leurs orbites
Si j'ouvre la bouche, je bois du feu
Si je la ferme le feu est à l'intérieur et pourtant
Les cloches sonnent toujours
Sauvez-moi!
Je me situe entre les dernières limites de la partie humaine
Et les frontières de la vie supérieure
Je ne connais pas les heures
Je ne connais pas les heures
Mon Lucifer latent bourdonne à l′ombre de mon ouie
La tête cornée, chantonne de sombres liturgies
Je ne fuis, je ne puis
Je ne suis pas fou ni loup
J′entends sa révolte luciférienne
Il règne
Il fait route vers le monde depuis que le monde est monde
Je m'exécute à sa voix, il me nomme le sens occulte de son émoi
A sa vue, je vomirais de peur tant son tronc est large et froid
Vers minuit mon esprit se morcelle car je dois défier dieu
Je suis promis à la vie éternelle je fais ces choses tant que je peux
Je suis promis à la vie éternelle je fais ces choses tant que je peux
Je suis promis à la vie éternelle
Je ne connais pas les heures
Je ne connais pas les heures
Mon Lucifer sort du trou, noire lumière
Sa voix bestiale me dicte et m′étreint
Je me fends en deux nous ne faisons plus qu'un
Dans cette lumière, tu seras à moi aux siècles des siècles
Les ténèbres seront les témoins de notre union
Et les foudres du ciel seront nos cierges
Je possède, j′embrase nos étreintes par l'extrême onction
Moi, le fiancé de la perdition
Mon existence dévorée de l′anathème
Aime moi sur l'autel brûlant du blasphème
Aime moi sur l'autel brûlant du blasphème
Aime moi sur l′autel brûlant du blasphème
Aime moi sur l′autel brûlant du blasphème
Aime moi sur l'autel brûlant du blasphème
Aime moi sur l′autel brûlant du blasphème
Aime moi sur l'autel brûlant du blasphème
Troupeau bestial qui vit son instantáneo, profite du moment
Je la sens, la devine dans mon réveil obscur
Seul, mince, un rayon clair parcours la pièce
Il me dégoûte, les cloches sonnent
Je suis pourtant comme eux
Je vois ces treize nouvelles heures
Un pasador dans ma semence sordide
Leur songe sophistiqué encarcelère lentement
Mon esprit calciné, divergente
Je me lève et m′habille, embrasse ma femme et ma fille
Ma peau diurne me sert un peu
Le trou quotidien s'ouvre
Sauvez-moi
Je me revois enchaîné à ma chaise
Ils allument les feux, les cloches continuent à sonner
J′entends chanter des litanies
Mes pieds sont réduits en cendres
Mes muscles craquent, ma moelle et mon sang sifflent
Ma chair se consume comme du cuir rétrécit
Deux bâtons desséchés et noircis
Les os de mes jambes pendent au dessus des flammes
Qui montent, bientôt lapent mes cheveux
Ma tête est une boule de métal en fusion
Mes yeux étincellent puis fondent dans leurs orbites
Si j'ouvre la bouche, je bois du feu
Si je la ferme le feu est à l'intérieur et pourtant
Les cloches sonnent toujours
Sauvez-moi!
Je me situe entre les dernières limites de la partie humaine
Et les frontières de la vie supérieure
Je ne connais pas les heures
Je ne connais pas les heures
Mon Lucifer latent bourdonne à l′ombre de mon ouie
La tête cornée, chantonne de sombres liturgies
Je ne fuis, je ne puis
Je ne suis pas fou ni loup
J′entends sa révolte luciférienne
Il règne
Il fait route vers le monde depuis que le monde est monde
Je m'exécute à sa voix, il me nomme le sens occulte de son émoi
A sa vue, je vomirais de peur tant son tronc est large et froid
Vers minuit mon esprit se morcelle car je dois défier dieu
Je suis promis à la vie éternelle je fais ces choses tant que je peux
Je suis promis à la vie éternelle je fais ces choses tant que je peux
Je suis promis à la vie éternelle
Je ne connais pas les heures
Je ne connais pas les heures
Mon Lucifer sort du trou, noire lumière
Sa voix bestiale me dicte et m′étreint
Je me fends en deux nous ne faisons plus qu'un
Dans cette lumière, tu seras à moi aux siècles des siècles
Les ténèbres seront les témoins de notre union
Et les foudres du ciel seront nos cierges
Je possède, j′embrase nos étreintes par l'extrême onction
Moi, le fiancé de la perdition
Mon existence dévorée de l′anathème
Aime moi sur l'autel brûlant du blasphème
Aime moi sur l'autel brûlant du blasphème
Aime moi sur l′autel brûlant du blasphème
Aime moi sur l′autel brûlant du blasphème
Aime moi sur l'autel brûlant du blasphème
Aime moi sur l′autel brûlant du blasphème
Aime moi sur l'autel brûlant du blasphème
Writer(s): Stéphane Bihl, Candice Clot, Grégory Rouvière, Guillaume Dupré, Marc Burghoffer Lyrics powered by www.musixmatch.com