Les Poches Songtext
von Éric Toulis
Les Poches Songtext
Quand l′aube approche
Les vieilles poches
Se couchent dans leurs draps qui collent
Jusqu'à l′heure des sorties d'école
Puis, au réveil, elles vomissent
Leurs cauchemars à l'anis
Boivent un fond de café bouillu
Café foutu
Les poches n′ont rien d′autre à faire
Que de noyer dans l'anisette
Les souvenirs sous la poussière
Qu′elles cachent dans leur pauvre tête
Elles n'ont plus un seul ami
Plus d′ennemis et plus d'envies
Alors elles claquent leurs pensions
Dans la potion
Les poches
Les poches
Le long des rues de leur quartier
Tenant à peine sur leurs cannes
Elles enrichissent bistrotiers
Et autres marchands de tisane
Qui les traitant de sacs à vin
De loques humaines et de vauriens
Sont malgré tout, tout bien contents
D′empocher tout leur sale argent
De poche
C'est moche
De temps en temps, elles sourient
Laissant voir leurs gencives rouges
Le reste de leurs dents jaunies
Par cent ans de vie dans les bouges
Cent ans de vie en solitaire
Et de fumée de tabac brun
Cent ans d'ennui et de misère
À des comptoirs sans lendemain
Les poches
Les poches
Et puis un jour ne les voyant plus
En demandant de leurs nouvelles
On apprend qu′on n′les verra plus
Qu'en douce, elles se sont fait la belle
Traîner leurs guêtres dans le ciel
Au grand comptoir universel
Pourvu qu′les canons soient gratuits
Au paradis
Des poches
Des cloches
Les vieilles poches
Se couchent dans leurs draps qui collent
Jusqu'à l′heure des sorties d'école
Puis, au réveil, elles vomissent
Leurs cauchemars à l'anis
Boivent un fond de café bouillu
Café foutu
Les poches n′ont rien d′autre à faire
Que de noyer dans l'anisette
Les souvenirs sous la poussière
Qu′elles cachent dans leur pauvre tête
Elles n'ont plus un seul ami
Plus d′ennemis et plus d'envies
Alors elles claquent leurs pensions
Dans la potion
Les poches
Les poches
Le long des rues de leur quartier
Tenant à peine sur leurs cannes
Elles enrichissent bistrotiers
Et autres marchands de tisane
Qui les traitant de sacs à vin
De loques humaines et de vauriens
Sont malgré tout, tout bien contents
D′empocher tout leur sale argent
De poche
C'est moche
De temps en temps, elles sourient
Laissant voir leurs gencives rouges
Le reste de leurs dents jaunies
Par cent ans de vie dans les bouges
Cent ans de vie en solitaire
Et de fumée de tabac brun
Cent ans d'ennui et de misère
À des comptoirs sans lendemain
Les poches
Les poches
Et puis un jour ne les voyant plus
En demandant de leurs nouvelles
On apprend qu′on n′les verra plus
Qu'en douce, elles se sont fait la belle
Traîner leurs guêtres dans le ciel
Au grand comptoir universel
Pourvu qu′les canons soient gratuits
Au paradis
Des poches
Des cloches
Writer(s): Eric Toulis Lyrics powered by www.musixmatch.com