Coup de foudre Songtext
von Debout sur le Zinc
Coup de foudre Songtext
Il faisait nuit, il pleuvait fort sur ma route
J′étais à pied, je ne comptais plus les gouttes
Pauvre diable perdu en chemin
J'ai pris le rallongi du destin
Bien trop trempé pour pouvoir continuer
À la première porte, je choisis de toquer
Cherchant juste une âme charitable
Un petit bout de pain au coin d′une table
Quand enfin fût tirée la bobinette
Et qu'un chat noir entre mes jambes eût passé
Que de la porte à peine entrouverte
J'entendis mon hôte me questionner
Je perçus tout d′abord comme un cantique
Une voix de femme comme on en fait plus
Puis une question d′ordre plus pratique
"Que voulez-vous à cette heure indue?"
Jamais, non jamais à à cette porte, je n'aurais dû frapper
Si je pouvais tout changer
Je serais chez moi, seul sous ma couette, dans mon lit douillet
Je mis bien dix secondes à lui répondre
Tant cette voix me fit l′effet d'un baiser
Tant l′instant assommait ma faconde
Tant ma bouche partait pour balbutier
Puis retrouvant la maîtrise de mes babines
Cherchant en moi l'éloquence d′un roi
Je lui répondis d'une voix câline
"Je suis perdu, trempé, aidez-moi"
Jamais, non jamais à à cette porte, je n'aurais dû frapper
Si je pouvais tout changer
Je serais chez moi, seul sous ma couette, dans mon lit douillet
Car
Sûrement surprise par l′audace d′une telle demande
Elle ouvrit sa porte et me chanta "suivez-moi"
Maintenant pourvu de son offrande
J'entrai puis lui enquillai le pas
Je la suivis dans un petit couloir sombre
Où sa silhouette, telle la plus belle des ombres
Flottait devant mes yeux médusés
Je sentais mes jambes vaciller
Jamais, non jamais à à cette porte, je n′aurais dû frapper
Si je pouvais tout changer
Je serais chez moi, seul sous ma couette, dans mon lit douillet
Une fois assis tout près de la cheminée
Près d'une table où elle s′était installée
Je découvris pour la première fois
Son visage, son corsage, ou-la-lah
Elle me parlait, mais je ne l'entendais pas
J′étais mouillé, mais qu'est-ce que je m'en foutais
Tout mon or aujourd′hui, je donnerais
Pour qu′ici l'histoire fût achevée
Retrouvant mes facultés auditives
Je compris, fort gêné, qu′elle me proposait
Comme elle le faisait pour ses convives
De m'aider à me débarrasser
Hélas, sous l′effet de l'humidité
Mon par-dessus avait bien sûr rétrécit
On eut bien du mal à l′enlever
Et commencèrent les acrobaties
Elle tirait si fort
Sur mes manches que tout finit pas lâcher
Et me voila moitié nu
Devant la bête, qui trébucha et tomba dans mes bras
Mais
Sous l'émotion, mon cœur, lui aussi, lâcha
Comme foudroyé par une flèche trop acérée
Son bouche-à-bouche aggrava mon cas
Bien mort, je vis mon âme s'envoler
Depuis ce jour, de mon nuage adopté
Il pleut des larmes sur la maison adorée
Il fait orage quand elle est amoureuse
Et beau temps quand elle est malheureuse
Allez
J′étais à pied, je ne comptais plus les gouttes
Pauvre diable perdu en chemin
J'ai pris le rallongi du destin
Bien trop trempé pour pouvoir continuer
À la première porte, je choisis de toquer
Cherchant juste une âme charitable
Un petit bout de pain au coin d′une table
Quand enfin fût tirée la bobinette
Et qu'un chat noir entre mes jambes eût passé
Que de la porte à peine entrouverte
J'entendis mon hôte me questionner
Je perçus tout d′abord comme un cantique
Une voix de femme comme on en fait plus
Puis une question d′ordre plus pratique
"Que voulez-vous à cette heure indue?"
Jamais, non jamais à à cette porte, je n'aurais dû frapper
Si je pouvais tout changer
Je serais chez moi, seul sous ma couette, dans mon lit douillet
Je mis bien dix secondes à lui répondre
Tant cette voix me fit l′effet d'un baiser
Tant l′instant assommait ma faconde
Tant ma bouche partait pour balbutier
Puis retrouvant la maîtrise de mes babines
Cherchant en moi l'éloquence d′un roi
Je lui répondis d'une voix câline
"Je suis perdu, trempé, aidez-moi"
Jamais, non jamais à à cette porte, je n'aurais dû frapper
Si je pouvais tout changer
Je serais chez moi, seul sous ma couette, dans mon lit douillet
Car
Sûrement surprise par l′audace d′une telle demande
Elle ouvrit sa porte et me chanta "suivez-moi"
Maintenant pourvu de son offrande
J'entrai puis lui enquillai le pas
Je la suivis dans un petit couloir sombre
Où sa silhouette, telle la plus belle des ombres
Flottait devant mes yeux médusés
Je sentais mes jambes vaciller
Jamais, non jamais à à cette porte, je n′aurais dû frapper
Si je pouvais tout changer
Je serais chez moi, seul sous ma couette, dans mon lit douillet
Une fois assis tout près de la cheminée
Près d'une table où elle s′était installée
Je découvris pour la première fois
Son visage, son corsage, ou-la-lah
Elle me parlait, mais je ne l'entendais pas
J′étais mouillé, mais qu'est-ce que je m'en foutais
Tout mon or aujourd′hui, je donnerais
Pour qu′ici l'histoire fût achevée
Retrouvant mes facultés auditives
Je compris, fort gêné, qu′elle me proposait
Comme elle le faisait pour ses convives
De m'aider à me débarrasser
Hélas, sous l′effet de l'humidité
Mon par-dessus avait bien sûr rétrécit
On eut bien du mal à l′enlever
Et commencèrent les acrobaties
Elle tirait si fort
Sur mes manches que tout finit pas lâcher
Et me voila moitié nu
Devant la bête, qui trébucha et tomba dans mes bras
Mais
Sous l'émotion, mon cœur, lui aussi, lâcha
Comme foudroyé par une flèche trop acérée
Son bouche-à-bouche aggrava mon cas
Bien mort, je vis mon âme s'envoler
Depuis ce jour, de mon nuage adopté
Il pleut des larmes sur la maison adorée
Il fait orage quand elle est amoureuse
Et beau temps quand elle est malheureuse
Allez
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