Vice et vertu Songtext
von Buridane
Vice et vertu Songtext
Sur ou contre toi, je ne bouge plus, je ne bouge pas
Je regarde les ombres interrompues, la mienne qui ne s′endort pas
J'entends ton sang qui tape au loin, comme un indien l′oreille sur toi
Je voudrais dire mais rien ne vient, je voudrais que tu m'demandes pourquoi
Sur ou contre toi, je ne bouge pas, je ne bouge plus
Étrange mystère d'être soi soudain comme face à l′inconnu
Se sentir comme pris dans les phares ou dans l′effroi de la lumière crue
Et que si j'ose, j′appuie sur pause pour rassembler vice et vertu
Je ne reconnais pas ce geste léger de la veille
Si dérisoire hier et là, prendre une ampleur irrationnelle
Je voudrais que tout s'arrête là, que l′instant soit pendu au ciel
Juste avant cet au-delà, avant le but universel
Juste une minute encore
Avant qu'il n′y en ait plus
Que disait-on alors?
Rien, tu t'étais tu
Je prie paupières baissées, les yeux fermés comme on implore
Petite prière sur le péché, sur l'empêché qui se fait du tort
A l′expression, à l′abandon, je prie, je jure et je déplore
Qu'on pleurera plus sans raison, à la fin de l′envoi, je dors
Le rêve casse la réalité, transforme tout en château-fort
En tour imprenable et butée comme si c'était nous le trésor
La triste vérité, c′est que dans le fond, tout le monde s'ignore
Nous serions métamorphosés si l′on osait quelques efforts
Les perdants ont peur des records, mais on aimerait bien savoir
Combien avant, quel est le score au compteur "post-verres au comptoir"
Certes inutile, certes, certes, certes imbécile de notre part
Que notre audace est minuscule, besoin de personne pour le voir
On cherche à se compromettre auprès danger mais c'est un leurre
Le devoir aux belles prouesses a mis péril en la demeure
M'aimeras-tu? Me trouveras-tu? Serais-je assez à la hauteur?
Si tu vas voir ailleurs, peut-être verras-tu combien c′est meilleur?
Juste une minute encore
Avant qu′il n'y en ait plus
Que disait-on alors?
Rien, tu t′étais tu
Et qu'il peut faire froid dans nos bouches, et qu′il peut faire froid dans nos bras
Car à la fin de quoi l'on touche si ce n′est pas le trépas?
On danse sur les tables tout seul, debout comme un fou maladroit
Nous nous sentons défaits en somme et faits pour personne à la fois
Alors quand le peu d'attention que l'on nous accorde avec joie
Devient une sorte de "c′est beaucoup, beaucoup trop d′bonheur pour moi"
La course à la dignité, savoir si on le mérite ou pas
Je prends ça pour un hors-sujet, s'il y a envoi, moi, je reçois
Je regarde les ombres interrompues, la mienne qui ne s′endort pas
J'entends ton sang qui tape au loin, comme un indien l′oreille sur toi
Je voudrais dire mais rien ne vient, je voudrais que tu m'demandes pourquoi
Sur ou contre toi, je ne bouge pas, je ne bouge plus
Étrange mystère d'être soi soudain comme face à l′inconnu
Se sentir comme pris dans les phares ou dans l′effroi de la lumière crue
Et que si j'ose, j′appuie sur pause pour rassembler vice et vertu
Je ne reconnais pas ce geste léger de la veille
Si dérisoire hier et là, prendre une ampleur irrationnelle
Je voudrais que tout s'arrête là, que l′instant soit pendu au ciel
Juste avant cet au-delà, avant le but universel
Juste une minute encore
Avant qu'il n′y en ait plus
Que disait-on alors?
Rien, tu t'étais tu
Je prie paupières baissées, les yeux fermés comme on implore
Petite prière sur le péché, sur l'empêché qui se fait du tort
A l′expression, à l′abandon, je prie, je jure et je déplore
Qu'on pleurera plus sans raison, à la fin de l′envoi, je dors
Le rêve casse la réalité, transforme tout en château-fort
En tour imprenable et butée comme si c'était nous le trésor
La triste vérité, c′est que dans le fond, tout le monde s'ignore
Nous serions métamorphosés si l′on osait quelques efforts
Les perdants ont peur des records, mais on aimerait bien savoir
Combien avant, quel est le score au compteur "post-verres au comptoir"
Certes inutile, certes, certes, certes imbécile de notre part
Que notre audace est minuscule, besoin de personne pour le voir
On cherche à se compromettre auprès danger mais c'est un leurre
Le devoir aux belles prouesses a mis péril en la demeure
M'aimeras-tu? Me trouveras-tu? Serais-je assez à la hauteur?
Si tu vas voir ailleurs, peut-être verras-tu combien c′est meilleur?
Juste une minute encore
Avant qu′il n'y en ait plus
Que disait-on alors?
Rien, tu t′étais tu
Et qu'il peut faire froid dans nos bouches, et qu′il peut faire froid dans nos bras
Car à la fin de quoi l'on touche si ce n′est pas le trépas?
On danse sur les tables tout seul, debout comme un fou maladroit
Nous nous sentons défaits en somme et faits pour personne à la fois
Alors quand le peu d'attention que l'on nous accorde avec joie
Devient une sorte de "c′est beaucoup, beaucoup trop d′bonheur pour moi"
La course à la dignité, savoir si on le mérite ou pas
Je prends ça pour un hors-sujet, s'il y a envoi, moi, je reçois
Writer(s): July Collignon Lyrics powered by www.musixmatch.com