Bâtards Tristes Songtext
von Affect

Le soir il crache à la gueule de quelques icones illustrés
Et ça lustre sa couronne avec la sueur des enfants de cœur
Les grands l′disent bénisseur la tête noyée dans l'bénitier
Il adore en bon prieur et arbore le sourire des tueurs
En costard immaculé se cache le pire des enculés
Comme le nez au milieu du visage
Comment l′électorat a pu être dupé?
Alors que cet enfoiré-là prône sans cesse la haine raciale
Les poings bleus, il a pas su gérer sa frustration
Alors il l'a frappé à mort
En hurlant que c'était pas d′sa faute mais
Putain le pire c′est qu'il a p′t'être raison
C′est la faute de ses parents
Qui lui ont jamais donné d'amour ni d′éducation
On est honteux
On est ratés
On est les tristes bâtards que le monde a enfanté
Combien de trésors, combien de guerres?
Volés à la gloire du très haut
A quand la fin des discours écœurants


Des promesses, des sévisses
Combien de morts combien de chairs
Lacérées par le fouet et les mots
Et moi toujours l'esclave, de mon égo
À tous les tristes bâtards
À tous les enfants du vice
À tous les tristes bâtards
Il empeste le vin et le sperme froid
À trop s'branler sur le divan et pensant au divin
Il est la créature ratée d′un dieu de mauvaise foi
Qui couve la cruauté sous des symboles de pureté
Elle, cette vipère, elle cache son cœur nécrosé
Sous botox et robe de couturière
Tu peux p′t'être sucer pour payer ta dose
Mais t′aurais mieux fait d'réfléchir pour changer les choses
Ils ont l′air tellement sincères, tellement habités
Quand ils parlent d'amour et de délivrance
Mais dans leur secte de fanatiques abrutis
Ce sont des dieux tyrans, il faut se rendre à l′évidence
Elles sont toujours là, à terroriser leur gosse
A défouler leur mal-être dès que le p'tit ramène une sale note
Mais putains de mères qui cassent leurs gamins
Si t'as pas d′amour à donner, pourquoi t′as pas mis une capote
À tous les tristes bâtards
À tous les tristes bâtards
AHAH et le meilleur pour la fin
À vous messieurs qui abandonnez leurs enfants
Leurs belles, leurs couilles
Vous méritez bien une place au podium des pires andouilles
Si vous voulez gâcher nos vies fallait le dire plus tôt
On n'aurait pas grandi dans l′ombre de vos mensonges
Vos colères, vos égaux
À vous les fils de lâches
On devrait vous décerner la médaille du mérite
Je lève mon verre à la mort des tristes bâtards
Des idiots, des vicieux, des salauds de l'élite