Chanson en rondelles Songtext
von Adamo
Chanson en rondelles Songtext
Il vivotait, passait des heures à répéter son numéro
En attendant une vie meilleure, il épatait les badauds
Il allumait une cigarette, il soufflait dessus.
Les spectateurs étaient en fête, la cigarette a disparu.
Un jour, dans un petit bistrot, il rencontra la petite Lulu
Qui lui dit "T′as pas l'air idiot, dans la vie, que fais-tu?"
Il alluma une cigarette, il souffla dessus.
La petite Lulu était en fête, la cigarette a disparu.
La petite faisait des yeux tout ronds, c′était gagné pour le dodo
Elle se ferait plus de mouron, ils travailleraient en duo
Elle allumerait les cigarettes, elle soufflerait dessus
Elle compterait les recettes, adjugé, n'en parlons plus!
Les temps étaient très difficiles, dans le quartier, on les voyait trop.
Fallait courir de ville en ville, plus question de prendre le métro
Suffisait plus d'une cigarette, de souffler dessus.
Il fallait′se creuser la tête, ces petits trucs-là ne prenaient plus.
Sacrifiant ses économies, une caisse en bois il acheta.
Mais pourquoi cette énorme scie? La petite Lulu ne comprenait pas
Et ainsi, sept fois par semaine, il la coupait en petits morceaux
La belle se plaignait à peine de quelques fourmis dans le dos
Passer ses jours au fond d′une caisse, convenez-en, ce n'est pas drôle
Et la petite voulait qu′il cesse ou qu'ils se coupent à tour de rôle
Mais il ne voulait rien savoir, il ne voulait rien expliquer.
Allons Lulu, y a pas d′espoir, allons Lulu, c'est bien trop compliqué
Une nuit, la belle, n′en pouvant plus, surprit le gars dans son sommeil
De son air le plus ingénu, elle fit dix morceaux tous pareils
Elle était fière à juste titre, elle avait fait du bon boulot.
Réveille-toi! Fais pas le pitre! Comment recolle-t-on les morceaux?
Comment expliquer aux gendarmes qu'elle avait raté son numéro?
Eux, se souciant peu de ses larmes, ils l'amenèrent au cachot
Ils la gardent depuis vingt ans, elle comprend toujours pas, la belle
Pour oublier ses cheveux blancs, elle découpe des rondelles.
En attendant une vie meilleure, il épatait les badauds
Il allumait une cigarette, il soufflait dessus.
Les spectateurs étaient en fête, la cigarette a disparu.
Un jour, dans un petit bistrot, il rencontra la petite Lulu
Qui lui dit "T′as pas l'air idiot, dans la vie, que fais-tu?"
Il alluma une cigarette, il souffla dessus.
La petite Lulu était en fête, la cigarette a disparu.
La petite faisait des yeux tout ronds, c′était gagné pour le dodo
Elle se ferait plus de mouron, ils travailleraient en duo
Elle allumerait les cigarettes, elle soufflerait dessus
Elle compterait les recettes, adjugé, n'en parlons plus!
Les temps étaient très difficiles, dans le quartier, on les voyait trop.
Fallait courir de ville en ville, plus question de prendre le métro
Suffisait plus d'une cigarette, de souffler dessus.
Il fallait′se creuser la tête, ces petits trucs-là ne prenaient plus.
Sacrifiant ses économies, une caisse en bois il acheta.
Mais pourquoi cette énorme scie? La petite Lulu ne comprenait pas
Et ainsi, sept fois par semaine, il la coupait en petits morceaux
La belle se plaignait à peine de quelques fourmis dans le dos
Passer ses jours au fond d′une caisse, convenez-en, ce n'est pas drôle
Et la petite voulait qu′il cesse ou qu'ils se coupent à tour de rôle
Mais il ne voulait rien savoir, il ne voulait rien expliquer.
Allons Lulu, y a pas d′espoir, allons Lulu, c'est bien trop compliqué
Une nuit, la belle, n′en pouvant plus, surprit le gars dans son sommeil
De son air le plus ingénu, elle fit dix morceaux tous pareils
Elle était fière à juste titre, elle avait fait du bon boulot.
Réveille-toi! Fais pas le pitre! Comment recolle-t-on les morceaux?
Comment expliquer aux gendarmes qu'elle avait raté son numéro?
Eux, se souciant peu de ses larmes, ils l'amenèrent au cachot
Ils la gardent depuis vingt ans, elle comprend toujours pas, la belle
Pour oublier ses cheveux blancs, elle découpe des rondelles.
Writer(s): Salvatore Adamo Lyrics powered by www.musixmatch.com