Le Poême à Florence Songtext
von Marc Robine
Le Poême à Florence Songtext
Comme un aveugle s′en allant vers les frontières
Dans les bruits de la ville assaillie par le soir
J'inscris ici ton nom hors des deuils anonymes
Où tant d′amantes ont sombré corps âme et biens
Pour perpétuer un soir où dépouilles ultimes
Nous jetions tels des os nos souvenirs aux chiens
Et je dresse aujourd'hui ton visage et ton rire
Tes yeux bouleversants ta gorge et tes parfums
Afin que si le tour des autres amoureuses
Venait avant le mien de s'abîmer tu sois
Et l′accueillante et l′illusoire et l'égareuse
La soeur des mes chagrins et la flamme à mes doigts
La soeur des mes chagrins et la flamme à mes doigts
Car la route se brise au bord des précipices
Je sens venir les temps où mourront les amis
Et les amantes d′autrefois et d'aujourd′hui
Voici venir les jours de crêpe et d'artifice
Voici venir les jours où les oeuvres sont vaines
Où nul bientôt ne comprendra ces mots écrits
Mais je bois goulûment les larmes de nos peines
Quitte à briser mon verre à l′écho de tes cris
Je bois joyeusement faisant claquer ma langue
Le vin tonique et mâle et j'invite au festin
Tous ceux-là que j'aimai. Ayant brisé leur cangue
Qu′ils viennent partager mon rêve et mon butin
Qu′ils viennent partager mon rêve et mon butin
Buvons joyeusement chantons jusqu'à l′ivresse
Nos mains ensanglantées aux tessons des bouteilles
Demain ne pourront plus étreindre nos maîtresses
Les verrous sont poussés au pays des merveilles
Les verrous sont poussés au pays des merveilles
Et j'invite au festin tous ceux-là que j′aimais
Tous ceux-là que j'aimais
Dans les bruits de la ville assaillie par le soir
J'inscris ici ton nom hors des deuils anonymes
Où tant d′amantes ont sombré corps âme et biens
Pour perpétuer un soir où dépouilles ultimes
Nous jetions tels des os nos souvenirs aux chiens
Et je dresse aujourd'hui ton visage et ton rire
Tes yeux bouleversants ta gorge et tes parfums
Afin que si le tour des autres amoureuses
Venait avant le mien de s'abîmer tu sois
Et l′accueillante et l′illusoire et l'égareuse
La soeur des mes chagrins et la flamme à mes doigts
La soeur des mes chagrins et la flamme à mes doigts
Car la route se brise au bord des précipices
Je sens venir les temps où mourront les amis
Et les amantes d′autrefois et d'aujourd′hui
Voici venir les jours de crêpe et d'artifice
Voici venir les jours où les oeuvres sont vaines
Où nul bientôt ne comprendra ces mots écrits
Mais je bois goulûment les larmes de nos peines
Quitte à briser mon verre à l′écho de tes cris
Je bois joyeusement faisant claquer ma langue
Le vin tonique et mâle et j'invite au festin
Tous ceux-là que j'aimai. Ayant brisé leur cangue
Qu′ils viennent partager mon rêve et mon butin
Qu′ils viennent partager mon rêve et mon butin
Buvons joyeusement chantons jusqu'à l′ivresse
Nos mains ensanglantées aux tessons des bouteilles
Demain ne pourront plus étreindre nos maîtresses
Les verrous sont poussés au pays des merveilles
Les verrous sont poussés au pays des merveilles
Et j'invite au festin tous ceux-là que j′aimais
Tous ceux-là que j'aimais
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