Printemps Songtext
von Gilles Servat
Printemps Songtext
Un jour, il apparaît dans un chaton timide
Ou dans un perce-neige aux bosses d′un fossé
Puis il devient si grand que sur son front splendide
Le chaud soleil renverse ses cheveux tressés
Sur le ciel des enfants il peint des auréoles
Pour colorer de rose le coton des matins
Pour attendrir de bleu le préau des écoles
Que la nuit de l'hiver laisse blême et déteint
Avec l′aiguille des pins et la soie des averses
Il recoud les lambeaux des beaux étés défunts
Quand les guerriers de mars de leurs épées le percent
Il offre aux fleurs de éparses les parfums de son sein
Sous son souffle partout jaillit la fiançaille
Et crissent dans son rire les frais grêlons d'avril
Sur ses joues les poissons reflètent leurs écailles
Le moineau vient nicher jusque dans son nombril
D'un coup de sa baguette il dépose des perles
Des colliers de coucous sur les prairies de mai
Il fait son grand ménage aux clairs sifflets des merles
Les genêts du bocage fleurissent ses balais
Et puis, un jour de juin, quand bourdonnent les mouches
Dans la chaleur ardente et l′odeur du foin mort
Les flots de sa semence épuisés sur sa couche
Saoul d′amour et de danse, le printemps s'endort
Ou dans un perce-neige aux bosses d′un fossé
Puis il devient si grand que sur son front splendide
Le chaud soleil renverse ses cheveux tressés
Sur le ciel des enfants il peint des auréoles
Pour colorer de rose le coton des matins
Pour attendrir de bleu le préau des écoles
Que la nuit de l'hiver laisse blême et déteint
Avec l′aiguille des pins et la soie des averses
Il recoud les lambeaux des beaux étés défunts
Quand les guerriers de mars de leurs épées le percent
Il offre aux fleurs de éparses les parfums de son sein
Sous son souffle partout jaillit la fiançaille
Et crissent dans son rire les frais grêlons d'avril
Sur ses joues les poissons reflètent leurs écailles
Le moineau vient nicher jusque dans son nombril
D'un coup de sa baguette il dépose des perles
Des colliers de coucous sur les prairies de mai
Il fait son grand ménage aux clairs sifflets des merles
Les genêts du bocage fleurissent ses balais
Et puis, un jour de juin, quand bourdonnent les mouches
Dans la chaleur ardente et l′odeur du foin mort
Les flots de sa semence épuisés sur sa couche
Saoul d′amour et de danse, le printemps s'endort
Writer(s): Mathilde Chevrel Lyrics powered by www.musixmatch.com