L'Horloge Songtext
von Georges Chelon
L'Horloge Songtext
Horloge, dieu sinistre, effrayant, impassible
Dont le doigt nous menace et nous dit "Souviens-toi"
Les vibrantes douleurs dans ton coeur plein d′effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible
Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu′une sylphide au fond de la coulisse
Chaque instant te dévore un morceau du délice
À chaque homme accordé pour toute sa saison
Trois mille six cents fois par heure, la seconde
Chuchote "Souviens-toi", rapide, avec sa voix
D'insecte, maintenant dit "Je suis autrefois
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde"
Remember, souviens-toi, prodigue, esto memor
Mon gosier de métal parle toutes les langues
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu′il ne faut pas lâcher sans en extraire l′or
Souviens-toi que le temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup, c'est la loi
Le jour décroît, la nuit augmente, souviens-toi
Le gouffre a toujours soif, la clepsydre se vide
Tantôt sonnera l′heure où le divin hasard
Où l'auguste vertu, ton épouse encore vierge
Où le repentir même, oh, la dernière auberge
Où tout te dira "Meurs, vieux lâche, il est trop tard"
Dont le doigt nous menace et nous dit "Souviens-toi"
Les vibrantes douleurs dans ton coeur plein d′effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible
Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu′une sylphide au fond de la coulisse
Chaque instant te dévore un morceau du délice
À chaque homme accordé pour toute sa saison
Trois mille six cents fois par heure, la seconde
Chuchote "Souviens-toi", rapide, avec sa voix
D'insecte, maintenant dit "Je suis autrefois
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde"
Remember, souviens-toi, prodigue, esto memor
Mon gosier de métal parle toutes les langues
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu′il ne faut pas lâcher sans en extraire l′or
Souviens-toi que le temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup, c'est la loi
Le jour décroît, la nuit augmente, souviens-toi
Le gouffre a toujours soif, la clepsydre se vide
Tantôt sonnera l′heure où le divin hasard
Où l'auguste vertu, ton épouse encore vierge
Où le repentir même, oh, la dernière auberge
Où tout te dira "Meurs, vieux lâche, il est trop tard"
Writer(s): Laurent Pierre Marie Boutonnat Lyrics powered by www.musixmatch.com